14/07/2012
Théâtre de la Ville 2012 (Paris)
Une Révolution Culturelle (à la chinoise) ?
Le Théâtre de la Ville de Paris continue sur sa lancée des années précédentes, propulsé par l'Ego boursouflé d'Emmanuel Demarcy-Mota. La lecture du délirant préambule au programme 2012-2013, qu'on croirait écrit par un de nos politiciens en pleine prériode électorale, en est un bon exemple.
Je ne m'étendrais pas sur la baisse de qualité du programme de Danse au fil des saisons. Elle saute malheureusement aux yeux dès la lecture de la liste des spectacles.
Même chose dans le programme Musiques du Monde, où l'Asie est de plus en plus sacrifiée.
Il reste heureusement quelques valeurs sûres et nouvelles têtes à découvrir, et le programme Théâtre reste de bon niveau, malgré quelques scories.
Une nouveauté inquiétante, par contre, est la présence de spectacles ne pouvant être inclus dans l'abonnement et qui devront être réservés fin août-début septembre. Une belle foire d'empoigne en perspective, et sans doute quelques désillusions à prévoir.
Dans la programmation à venir, j'aurai tendance à repêcher les quelques spectacles suivants:
Théatre/Opéra:
. "La Résistible Ascension d'Arturo Ui" (1941) de Bertolt Brecht, par le Berliner Ensemble, du 24 au 28 septembre 2012.
. "La Cité du Rêve" (d'après "L'Autre Côté" d'Alfred Kubin), par Krystian Lupa, du 5 au 9 octobre 2012.
. "When the Mountain changed its clothing" de Heiner Goebbels, par Carmina Slovenica, du 26 au 27 octobre 2012.
. "Testament" (d'après "Le Roi Lear" de Shakespeare) de et par She She Pop & leurs pères, du 26 novembre au 3 décembre 2012.
. "Le Roi Lear - prologue" (inspiré de Shakespeare), par Vladimir Troitskyi, du 28 novembre au 7 décembre 2012.
. "Tendre et Cruel" (2004) de Martin Crimp, par Brigitte Jaques-Wajeman, du 5 au 21 février 2013.
. "The Animals and Children Took to the Streets" (2011) par la compagnie 1927, du 8 au 16 mars 2013.
. "Tratando de hacer una obra que cambie el mundo" par la compagnie La Resentida, du 17 au 22 juin 2013.
Danse:
. "Monchini" (2011) par Sébastien Ramirez et Hyun-Jung Wang, du 11 au 15 septembre 2012.
. "Rian" (2012) par Fabulous Beast, du 16 au 19 avril 2013.
. "Umusuna" (2012) de Sankai Juku (butô), du 2 au 11 mai 2013.
Concerts:
. Blitz the Ambassador (Ghana/USA), le 15 octobre 2012.
. Mayra Andrade (Cap Vert), le 15 février 2013.
. Christine Salem (Réunion), le 16 mars 2013.
. Le Muquam des Dolan (Turkestan chinois), le 22 avril 2013.
. Saucéjas (Lettonie), le 27 avril 2013.
. La Troba Kung-Fu (Catalogne), le 16 mai 2013.
. Week-end Route de Genghis Khan (Chine, Mongolie et Kazakhstan), les 25 et 26 mai 2013.
. Amsterdam Klezmer Band (Pays-Bas), le 18 juin 2013.
> La brochure du programme est disponible en pdf sur le site du TdV.
20:00 Publié dans Actualité, Musiques, Sur les Planches | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : culture, théatre, danse, musiques, paris | Imprimer
05/09/2011
Théatre de la Ville 2011 (Paris)
Pire qu'Hier, Mieux que Demain ?
Nouvelle saison au Théâtre de la Ville de Paris.
Malheureusement, pas de grands changements par rapport à l'année précédente.
La programmation d'Emmanuel Demarcy-Mota se confirme comme étant beaucoup moins intéressante et diversifiée que ne l'était celle de Gérard Violette.
Beaucoup de nombrilisme, de copinage, de reprises de spectacles déjà donnés.
Et comme c'est lui qui a repris le Festival d'Automne, on y retrouve également exactement la même chose. C'est vraiment désespérant.
Dans la programmation à venir, j'aurai tendance à repécher les quelques spectacles suivants:
Théatre/Opéra:
. "Quartier Lointain" de Dorian Rossel d'après le manga de Jiro Taniguchi, du 27 septembre au 29 octobre 2011.
. "Lulu" d'après La Boite de Pandore" de Franck Wedekin (1902) et les musiques de Lou Reed, par le Berliner Ensemble, du 4 au 13 novembre 2011.
. "Coeur Ténébreux" (d'après "Au Coeur des Ténèbres" de Joseph Conrad), par Guy Cassiers et le ToneelHuis d'Anvers, du 6 au 11 décembre 2011.
. "Simplement Compliqué" de Thomas Bernhard, par le Berliner Ensemble, du 14 au 21 janvier 2012.
. "Victor ou Les Enfants au Pouvoir" (1928) de Roger Vitrac, par Emmanuel Demarcy-Mota, du 6 au 24 mars 2012.
Danse:
. "Can We Talk About This" (2011) par DV8/Lloyd Newson, du 28 septembre au 6 octobre 2011.
. "Birds with Skymirrors" (2010) par Lemi Ponifasio, du 23 au 26 novembre 2011.
. "...have you hugged, kissed and respected your brown Venus today ?" (2011) par Robin Orlin, du 30 novembre au 3 décembre 2011.
. "The Art of Not Looking Back" (2009) par Hofesh Shechter, du 14 au 29 février 2012.
. "Monchini" (2011) par Sébastien Ramirez et Hyun-Jung Wang, du 27 au 31 mars 2012 (Annulé et reporté en septembre 2012).
. "La Création du Monde 1923-2012" par Faustin Linyekula et le Ballet de Lorraine, du 20 au 23 juin 2012.
Concerts:
. Ukulele Orchestra of Great Britain (Grande-Bretagne), le 19 septembre 2011.
. Les Espoirs de Coronthie (Guinée), le 15 octobre 2011.
. Anouar Brahem et The Astounding Eyes of Rita (Tunisie), le 24 octobre 2011.
. Majorstuen (Norvège) et Annukka Hirvasvuopio (Laponie/Finlande), le 14 janvier 2012.
. Insingizi (Zimbabwe), le 6 février 2012.
. Paulo Flores (Angola), le 2 juin 2012.
> La brochure du programme est disponible en pdf sur le site.
20:00 Publié dans Actualité, Musiques, Sur les Planches | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : culture, théatre, danse, musiques, paris | Imprimer
19/06/2010
Théâtre de la Ville 2010 (Paris)
Rien de Bien Neuf.
Fin de saison au Théâtre de la Ville de Paris.
Comme l'année dernière, le bilan est très mitigé et les craintes qu'on pouvait avoir l'année dernière se sont largement concrétisées.
Côté réussites, on notera les prestations du Berliner Ensemble ("L'Opéra de Quat'Sous", "Richard II"), la reprise réussie de "Casimir et Caroline" (avec une excellente Elodie Bouchez à la place de Sylvie Testud), le superbe "Sin Sangre" du TheatroCinema, le très captivant "Par-dessus Bord" de Michel Vinaver en version japonaise, le très beau "Tempest" de Lemi Ponifasio, le toujours facinant Sankai Juku, l'énergique Savion Glover.
Moins réussis, l'"Amphitryon" de Molière par Bérangère Jannelle (trop daté pour intéresser) ou le peu convaincant "Songs from Before" de Lucinda Childs (auto-plagiat du "Dance" de 1979).
Au fond du gouffre, les décevants Heiner Goebbels, Lia Rodrigues, Padmini Chettur, et les habituels tacherons surestimés (Jan Fabre, Boris Charmatz, Alain Platel, Maguy Marin, ...).
Côté Musiques du Monde, une programmation assez équilibrée, avec des valeurs sûres toujours au top (Indes, Asie Centrale) et des découvertes qui méritaient le déplacement (brésiliens de Renata Rosa, irlandais d'Altan, norvégiens de Majorstuen, ...).
Un bon point également pour les rencontres autour de certains spectacles, notamment le cycle de 4 conférences sur la Danse au XX-ième siècle animé par Sonia Schoonejans.
Cette fin juin joue bizarrement les prolongations avec une programmation italienne sans grand éclat, effectuée en collaboration avec le Picolo Teatro de Milan. La placer en pleine coupe du monde footballistique, était déjà plutôt maladroit, mais il manque une locomotive susceptible d'attirer le public parisien peu au fait de l'actualité théâtrale de l'autre côté des Alpes. En outre, présenter une pièce de Jean-Luc Lagarce (Juste la Fin du Monde) en italien sous-titré, alors qu'elle a largement été représentée ces dernières années (en version originale française) sur les scènes nationales (notamment pendant l'année Lagarce en 2007) est particulièrement stupide.
Le but affiché par ces alliances est de tisser des liens avec de grands théâtre européens.
Faut-il rappeler que cet objectif est déjà celui du Théâtre des Amandiers de Nanterre, qui est membre de l'Union des Théâtres d'Europe (17 grands théâtres européens). Pourquoi ne pas adhérer à cette structure et vouloir créer une structure concurrente ? Comprenne qui pourra.
La saison 2010/2011 a été présentée le 28 mai aux abonnés.
Cette année, le programme musical a finalement fait l'objet d'une (petite) présentation, la plus grande partie du temps étant quand même consacrée à la Danse et surtout au Théâtre.
Pas de grands changements par rapports aux années précédentes.
On notera une intéressante ouverture vers le théâtre russe (Gogol, Tchékhov), japonais (Shun-Kin) et la poursuite des reprises de grands classiques : Ionesco (Rhinocéros, Délire à Deux), Shakespeare (le Conte d'Hiver, les Sonnets), Christopher Marlowe (Docteur Faustus) ou Corneille (Suréna, Nicomède).
Sinon le copinage joue à plein, avec cette année une carte blanche à Patrice Chéreau, à un tarif très supérieur à la moyenne (pourquoi ?).
Dans les modernes, seul le TheatroCinema semble à voir absolument.
Côté Danse, pas grand-chose d'original à part Robyn Orlin (dans le cadre du Festival d'Automne), Yasuko Yokoshi (mélange de kabuki japonais et de modern dance américaine), Gary Stewart/Australian Dance Theatre et VA Wölf/Neuer Tanz.
Ceux qui choisiront d'aller voir les francos-belges responsables des plus mauvais spectacles présentés ces dernières années, n'auront par contre aucune excuse.
Dans la programmation à venir, j'aurai tendance à recommander:
Théatre/Opéra:
. "Le Mariage" (1835) de Nicolas Gogol, par le Théâtre Alexandrinsky de St-Petersbourg, du 29 septembre au 1-ier octobre 2010.
. "La Noce" (1889) d'Anton Tchekhov, par la compagnie Soundrama de Moscou, du 19 au 23 octobre 2010.
. "Shun-Kin" (1933) de Jun'Ichiro Tanizaki, par la compagnie Complicités, du 18 au 23 novembre 2010.
. "Docteur Faustus " (1589) de Christopher Marlowe, par Victor Gauthier-Martin, du 8 au 18 décembre 2010.
. "El Hombre que daba de beber a las mariposas" (création) par la compagnie TheatroCinema, du 21 au 30 décembre 2010.
. "Nicomède" (1651) et "Suréna" (1674) de Corneille, par Brigitte Jaques-Wajeman, du 26 janvier au 12 février 2011.
. "Le Conte d'Hiver" (1611) de Shakespeare, par Lilo Baur, du 29 mars au 9 avril 2011.
. "Rhinocéros" (1959) d'Eugène Ionesco, par Emmanuel Demarcy-Mota (reprise), du 29 avril au 14 mai 2011.
. "Délire à deux" (1962) d'Eugène Ionesco, par la compagnie Trajectoire-ADM, du 18 au 28 mai 2011.
. "Fous dans la Forêt" d'après les "Sonnets" (1609) de Shakespeare, par Cécile Garcia Fogel, du 8 au 25 juin 2011.
Danse:
. "Walking next to our shoes... intoxicated by Strawberries and Cream, we enter continents without knocking..." (2009) par Robyn Orlin, du 5 au 9 octobre 2010.
. "Tyler Tyler" (création) par Yasuko Yokoshi, du 16 au 20 novembre 2010.
. "Be Your Self" (création) par Gary Stewart et l'Australian Dance Theatre, du 16 au 19 février 2011.
. "Ich sah: Das Lamm auf dem Berg Zion, Offb. 14,1" (création) par VA Wölf et le Neuer Tanz, du 24 au 28 mars 2011.
Concerts:
. Kamel El Harrachi (Chaâbi, Algérie), le 2 octobre 2010.
. Spokfrevo Orquestra (Brésil), le 30 octobre 2010.
. Hedin, Björnlert et Pekkari (Suède), le 13 janvier 2011.
. Musiques d'Azerbaïdjan, le 7 février 2011.
. Ny Malagasy Orkestra (Madagascar), le 7 mars 2011.
. Musiques classiques et populaires du Paraguay, le 2 avril 2011.
. Pandit Vishna Mohan Bhatt (veena) et Divana (Inde), le 30 avril 2011.
. Musiques d'Afghanistan, le 8 mai 2011.
. Wu Man (pipa, Chine), le 14 mai 2011.
. Arsad Ali Khan (chant khyal, Inde du nord), le 28 mai 2011.
. Kaushiki Chakrabarty (chant khyal, Inde du nord), le 26 juin 2011.
. 17 Hippies (Berlin), le 30 juin 2011.
> La brochure du programme est déjà disponible en pdf.
20:01 Publié dans Actualité, Musiques, Sur les Planches | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : culture, théatre, danse, musiques, paris | Imprimer
30/01/2010
Tempest: Without a Body, de Lemi Ponifasio
Butô Samoan.
Un monolithe sombre surplombe la scène.
Mais pas celui de "2001, l’Odyssée de l’Espace" qui apportait aux singes les clefs de leur avenir futur dans la communauté des espèces intelligentes de l’Univers.
Là, c’est plutôt l’Etoile Noire, symbole d’un pouvoir impérialiste et colonisateur, celui des occidentaux ayant ‘découvert’ les îles du Pacifique.
Sous son influence, l’homme debout est amené à se courber, pour finir complètement couché.
Le sang des populations locales rougit la stèle.
Un Ange aux ailes brisées a beau hurler son désespoir, il ne peut pas faire grand chose, sinon purifier/sanctifier le sang versé et recueillir le cadavre d’un homme-animal mort d’avoir trop tourné en rond dans sa cage.
C’est esthétiquement sombre, beau, fascinant, ça ressemble au Butô de Sankai Juku en un peu plus dynamique.
Danses polynésiennes, sans chants et sans colliers de fleurs, se mêlent aux rituels hakas, dans des tuniques noires de style plutôt chinois (du temps des Concessions).
Les mélopées évoquent celles des rituels bouddhistes.
Le problème est que ça reste très hermétique pour le spectateur lambda.
Il faut avoir lu le dépliant (trop succinct) pour savoir que l’Ange est inspiré d’un tableau de Paul Klee (l’Angelus Novus), ou que la photo projetée est celle d’Ahmed Zaoui, intellectuel algérien réfugié en Nouvelle-Zélande.
La référence à Shakespeare est aussi moins parlante pour un français qu’elle ne le serait outre-manche.
Sinon, pas de traductions, même pour le pamphlet du chef maori Tame Iti, diatribe anti-colonialiste adressée (paraît-il) à la reine d’Angleterre.
Il aurait fallu être un peu plus explicatif. Mettre des sous-titres aux moments les plus opportuns, ou mettre la traduction dans la brochure, en indiquant au moins succinctement le contexte historique et politique propre aux Samoas, que bien peu de français seraient capables de mettre sur une carte.
Déportations de bagnards, évangélisation forcée, essais nucléaires (de Bikini à Mururoa), pollution des mers, mort des barrières de coraux, submersion des iles à cause du réchauffement climatique, …, l’Océanie a connu bien des déboires depuis le 19-ième siècle.
C’est bien d’en parler. Encore faut-il s’assurer d’être compris.
Compléments :
> Le spectacle sur les sites du Théatre de la Ville et de la companie MAU.
> Dossier Pdf du Grand T (Nantes).
> Les avis de Libération, LeMonde, LesEchos, LeNouvelObs, Obiwi, ConfitureDansLesOreilles, BienCulturel.
20:00 Publié dans Sur les Planches | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : culture, danse, buto, samoa | Imprimer
29/11/2009
Pororoca de Lia Rodrigues
Tristes Tropiques.
"Pororoca", c'est la vague qui vient de l'océan et qui remonte le fleuve (l'Amazone) à contre-courant.
C'est une bonne métaphore pour ce (triste) spectacle, tsunami d'eau salée qui détruit l'écosystème fluvial dans lequel il s'est engouffré.
Il n'y a en fait pas grand chose à sauver de cette 'performance', analogue à celles qui sont d'habitude filmées pour être projetées dans les musées d'Art Moderne, où personne ne les regarde (sauf peut-être à Beaubourg).
Pendant à peine 50 minutes (mais ça parait très long), gesticulations incohérentes et maladroites se succèdent, entrecoupées de séances de poses mettant en évidence la vacuité du propos.
Censé être une "évocation des relations entre le collectif et le singulier" (dixit le programme), ça ressemble plutôt aux mouvements browniens d'un groupe d'amibes vues sous un microscope.
Seul (petit) moment intéressant: la sortie de scène, où le groupe coule dans la salle comme du lait qui déborderait de sa casserole, puis remonte les gradins comme un 'blob' visqueux. Mais les 4/5-ièmes de la salle ne peuvent le voir (il faut vraiment être très près d'eux).
A part ça, il ne se passe rien, hormis les habituels dérivatifs des troupes médiocres, à savoir l'exhibition des quelques seins et quéquettes, et la simulation de quelques actes sexuels, qui laissent la salle plutôt froide, tellement on en a vus ces dernières années.
J'avais choisi ce spectacle en pensant que le Brésil était capable d'apporter du sang neuf dans un milieu où la consanguinité a fait pas mal de ravages. Mais il faut se rendre à l'évidence. Les favelas de Rio ont également été infectées par les grands virus occidentaux (Lia Rodrigues a été formée par Maguy Marin). Au lieu de valoriser leur patrimoine (Samba, Capoeira, danses indiennes, ...), ils ont préféré la verroterie de leurs (neo)colonisateurs, et finissent dans le caniveau comme leurs ancêtres, contaminés par la variole et l'alcool frelaté.
C'est d'autant plus dommage que mercredi (le 25/11), Renata Rosa et son groupe présentaient un excellent concert mélangeant la musique traditionnellement métissée du Brésil avec les polyphonies amazoniennes des tribus Kariri-Xoco. Comme quoi, il est possible d'innover sans se couper de ses racines (et sans montrer son cul).
Note: 1/10
Compléments :
> Le spectacle sur les sites du Théatre de la Ville et du Festival d'Automne.
> Les avis de BlogCulturel, Palpatine, UnSoirOuUnAutre, ImagesDeDanse, ConfitureDansLesOreilles.
20:00 Publié dans Sur les Planches | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : culture, danse, brésil | Imprimer