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17/06/2007

Manifs de Droite

Manifs de DroiteEnsemble tout est possible (même le pire).

En ce jour où un Tsunami bleu risque de transformer l’autoproclamé 'Pays des Droits de l’Homme' en démocratie à la Poutine, revenons sur un événement récent assez peu médiatisé.

Organisée le 12 juin par le collectif "Restons Vivant", cette vrai-fausse manifestation ‘de droite’ a consisté à défiler pour prôner avec humour les vraies valeurs de la France éternelle, celle qui glorifie en permanence la Révolution Française et la démocratie parlementaire, mais en combat les principes de base.
Alors que la presse française s’autocensure pour ne pas fâcher notre nouveau tsar [1], rions un peu tant qu’on peut encore le faire.

Retour donc à la France d’avant 68, quand les instituteurs pouvaient frapper les élèves (cancres, fils de paysans parlant en patois, ou simplement gauchers), quand les policiers pouvaient jeter à la Seine quelques centaines de manifestants magrébins (Charonne, 1961), quand le Ministre de l’Information dictait le sommaire des journaux télévisés aux directeurs des chaînes, quand la majorité légale n’était qu’à 21 ans (sauf pour aller se faire tuer en Algérie), quand la peine de mort permettait de pratiquer la politique du bouc émissaire (avec des condamnés innocents, mais trop pauvres pour se payer de bons avocats), quand les cancéreux étaient traités comme des pestiférés, quand les avortements se faisaient clandestinement ou à l’étranger, quand les femmes devaient demander à leurs maris l’autorisation de travailler ou d’ouvrir un compte en banque, quand les divorcés, les mères célibataires et les enfants naturels étaient mis au banc de la 'bonne' société.

Quelques suggestions supplémentaires:
- Accusons les Allemands d’être seuls responsables de la 2-ième Guerre Mondiale. Dédouanons nos courageux policiers qui n’ont fait que leur devoir en remplissant les stades. Oublions les exorbitants dommages de guerre réclamés dans le traité de Sèvres, ainsi que le charcutage des pays d’Europe Orientale qui les incitèrent à s’allier au régime nazi.
- Oublions le commerce triangulaire, le Code Noir, la conquête militaire de pays africains et asiatiques qui n’avaient rien demandé, leur exploitation systématique et le double statut de ceux qui y résidaient (Liberté, Egalité, Fraternité ?).
- Faisons passer l’agrégation de français à tous les candidats non européens désireux de s’établir en France.
- Concentrons toutes les HLMs d’Ile de France dans le 93. Cela permettra de mieux contrôler/isoler toutes les ‘racailles’, comme dans les homelands sud-africains.
- Etablissons un passeport intérieur pour tous les immigrés légaux des ‘cités’ autorisés à venir travailler à Paris et dans les banlieues résidentielles (avec port d'un fétiche ou d'un croissant jaune sur les vêtements ?).
- Instaurons une carte de séjour à points. A chaque infraction, même mineure, on enlève quelques points. Quand elle est épuisée, on réserve automatiquement une place pour le prochain charter.
- Mettons dans les asiles et les quartiers de haute sécurité, les déviants possédant les gênes du crime, de l’homosexualité, du suicide, et autres tendances libertaires et anti-nationales.
- Supprimons l’ISF et les impôts sur les revenus et les plus-values, au profit d’une augmentation massive de la TVA et de la CSG.
- Privatisons les élections et confions-les aux instituts de sondages.

Maintenant que nos SDF [2] se préparent à revenir de leur exil suisse, pour nous préparer une nouvelle Restauration et que les Ultras contrôlent le Parlement, espérons qu’on ne sera pas obligé comme Victor Hugo (l’auteur de "Napoléon le Petit" [3]: texte sur wikisource) d’aller goûter les charmes de nos cousins d’outre-quiévrain.


[1] A voir: la vidéo du discours de Sarkozy au G8 (Vodka, pétard, ou autres substances illicites ?).
[2] Sans Domicile Fiscal.
[3] Quand un président de la République assoiffé de pouvoir, veut se passer des politiciens qui ont permis son élection, on voit ce que ça donne. Rendez-vous dans quelques années...

Medias OnLine :
> Chansons de Nicolas Police en démo sur leur site.
> La vidéo de la manif de juin 2007 sur DailyMotion.



Compléments :
> Les sites de 'Manifs de Droite', 'Mille Babords' et 'Jeune France Rue'.
> Photorama de la manif sur '20Minutes'.
> La manif d’octobre 2003 organisée par des intermittents et artistes de rue sur DailyMotion.
> La manif de mai 2007 organisée par 'Nicolas Police', la 'Brigade Activiste des Clowns', 'Jeudi Noir' et le 'Ministère de la Crise du Logement' sur 'KarlZero.tv'.
> Commentaires sur les Blogs de ParisLibre, EgoBlog, Indociles, 'I.N-V.En.Terre', MadmoiZelle, MousquetairesStrasbourgeoises, DecOlorons.

09/06/2007

L'Avocat de la Terreur

L'Avocat de la TerreurL'Avocat du Diable a-t-il signé un Pacte avec son Sang ?

Encore un documentaire passionnant qui sort sur grand écran. A l’heure où les fictions ne sont le plus souvent qu’un assemblage industriel de composants standardisés, les sujets les plus intéressants finissent par se trouver dans l'exploration du réel.

Ce film de Barbet Schroeder tente d’examiner l’énigme que pose la vie de l’avocat Jacques Vergès. Militant anticolonialiste, défenseur de sans grades (Omar Raddad), il a aussi été la voix d’activistes du FLN, ainsi que de nombreux terroristes palestiniens ou de la Fraction Armée Rouge. On s’interroge aussi sur ses amitiés avec les mouvements nazis, et les génocidaires cambodgiens.

La confrontation des témoignages et des images d’archives permet une très grande immersion dans le sujet, rappelant les faits qu’on n’a pas obligatoirement connu, ou qu’on a oublié, permettant également de mettre en évidence les petits arrangements avec la réalité de tel ou tel témoin. On se plonge notamment avec délice dans les détails de la lutte de libération du peuple algérien, mal connue de ce côté-ci de la Méditerranée.
Jacques Vergès y apparaît alors comme un révolutionnaire exalté, assez proche de personnages comme Che Guevara. De sa prise de conscience politique à la victoire contre les forces d’occupation, le parcours est assez identique. Ensuite vient l’ennui de redevenir un petit pion et de devoir vivre une existence banale. D’où son passage dans la clandestinité pour servir ses idées. Mais alors que le Che échoue sur le terrain, et devient une icône pour les générations futures, Vergès est confronté aux compromis et à la compromission. La logique des alliances passées et des intérêts communs fait que le défenseur de la Justice et le pourfendeur de l’Impérialisme se retrouve également du côté des communistes les plus staliniens, ainsi que de la nébuleuse nazie finançant les mouvements arabes anti-juifs.

Malgré les nombreux témoignages, il est difficile de savoir ce qu’il a fait entre 1970 et 1978, voyageant probablement beaucoup entre la France, le bloc soviétique et le Proche-Orient. Mais il est visiblement trop attaché au luxe pour pouvoir se contenter d’une vie de guérillero clandestin. Il refait donc surface à Paris (à la suite d’un accord avec les services secrets français ?) et commence sa vie de défenseur des stars du terrorisme international. Brillant avocat, il sert également de relais entre les gouvernements et les organisations terroristes, assure les relations avec les prisonniers (messages, colis, …).

Le personnage est énigmatique, secret, ambigu, provocateur, manipulateur, à l’image de l’affiche retenue pour le film. On le voit les 2 poings en avant dans une attitude qui fait penser au Robert Mitchum de "La Nuit du Chasseur" (et ses tatouages Love/Hate), au prisonnier qui tend les mains pour se faire menotter, mais aussi au joueur de bonneteau qui vous demande de choisir la main dans laquelle est caché ce que vous cherchez.

Le film ne donne malheureusement à voir que son côté le plus présentable, et fait complètement l’impasse sur la défense de nombreux dictateurs africains. Seul le générique de fin nous présente la liste de ces (nombreux) clients peu reluisants. Il pose néanmoins des questions importantes en ce qui concerne les limites du droit à la révolte, et de la lutte contre l’injustice. Là où Gandhi et les mouvements pacifistes ont choisi d’imposer une résistance passive à l’oppression et à l’injustice, Vergès choisit toujours l’action, le mouvement et le Verbe. Quitte à se noyer dans son propre discours, notamment quand il défend des femmes.

Au final, on obtient une excellente enquête, engagée mais non partisane, équilibrée et contradictoire, comme celle qu’on pourrait avoir dans l’enceinte d’un tribunal.
A voir absolument par tous ceux qui s’intéressent à l’Histoire contemporaine.

Note : 9/10

Compléments :
> Le site du film.
> Les commentaires de CommeAuCinema, LaLibreBe, RFI, LeMonde, LaTribune, Rue89, Telerama, FilmDeCulte, Fluctuat, AVoirALire.
> Sur les Blogs: CriticoBlog, DrOrlof, CritiquesClunysiennes.

19/05/2007

La Liste de Carla

La Liste de CarlaDe Srebrenica à La Haye, Espoirs et Désillusions.

Sorti dans l’indifférence générale, ce documentaire de la Télévision Suisse [1] suit pendant les derniers mois de 2005, les pérégrinations de Carla del Ponte, procureur(e) au Tribunal Pénal International pour l’ex-Yougoslavie (TPIY). Depuis 1999, elle tente d’appréhender et de juger les responsables des crimes de guerre et contre l’Humanité perpétrés en Serbie, Croatie et Bosnie entre 1991 et 1995.
Elle ne possède aucune force dédiée, et est donc obligée de s’en remettre aux gouvernements locaux actuels, aux troupes internationales de maintien de la paix (ONU, OTAN) et aux services secrets européens et américains opérants dans ces pays. Le moins que l’on puisse dire, est que ceux-ci sont assez peu motivés et très peu efficaces [2]. Alors que le menu fretin a fini par être interpellé, les plus gros poissons (6 à ce jour), tous serbes, courent toujours sans être inquiétés.

Qui les protège ? Les militaires serbes, sans aucun doute. Mais les gouvernements européens et américains font-ils vraiment le nécessaire, ou préfèrent-ils fermer les yeux volontairement ?
Carla del Ponte penche plutôt pour une incompétence et une insuffisance de moyens, analogue à celles mise en oeuvre contre le terrorisme islamique.
Alors que les moyens modernes d’écoutes des télécommunications permettent de repérer rapidement n’importe qui (Cf. la capture du général croate Ante Gotovina effectuée par la police espagnole, et révélée pendant le reportage), comment quelques privilégiés continuent-ils d’échapper aux troupes chargées de les capturer ? Les Balkans ne sont quand même pas aussi impénétrables que les montagnes afghanes !
Au-delà de l’unité de façade exprimée pour condamner le génocide, on observe bien peu de volonté pour effectuer les actions politiques et militaires nécessaires. Le fait que les victimes de Srebrenica aient été musulmanes est-il déterminant pour qu’on préfère ne pas trop s’en préoccuper ? Le refus des Etats-Unis d’avaliser la création d’un tribunal pénal international permanent entre aussi certainement en ligne de compte. Mais le problème principal semble la guéguerre entre les officines des différents pays (voire entre les différents services de renseignement comme aux Etats-Unis), chacun conservant pour lui les informations recueillies sur le terrain sans en faire profiter les autres.

Carla del PonteCe documentaire est un très bon portrait de Carla del Ponte et de son équipe, de leurs espoirs, leurs doutes, leurs tactiques pour essayer d’amener les responsables internationaux à respecter leurs engagements. C’est également un portrait émouvant des victimes, femmes / filles / mères / amies des hommes exécutés à Srebrenica, leur combat contre l’oubli (analogue à celui mené par les femmes d’Argentine et du Chili contre les exactions des juntes militaires), leurs tristesses et leurs espoirs déçus.
C’est aussi un cruel compte à rebours. Le TPIY devant être dissous en 2008/2010, et le mandat de Carla del Ponte arrivant à échéance en septembre 2007, les chances de condamner les principaux responsables du génocide s’amenuisent de jour en jour.
A moins que d’ici là les pressions politiques de l’Union Européenne et des USA redevenus démocrate impulsent une nouvelle dynamique, face à des pays de l’ancienne Yougoslavie pressés de bénéficier des faveurs de l’Espace Economique Européen.

Note: 9/10

[1] réalisé avec l’appui de différents services de l’Etat Suisse.
[2] Cf. "No Man’s Land", l’excellent film de Danis Tanovic, relatant de façon tragi-comique la guerre serbo-croate et la façon particulière des forces de l’ONU de gérer la crise.

Compléments :
> Le site du film.
> Les commentaires d’Amnesty International, de SwissInfo, de la Fédération Nationale des Unions de Jeunes Avocats, de Courrier International.
> les Critiques de Telerama, CommeAuCinema, CineMagazine, Fluctuat.

24/03/2007

300 de Zack Snyder

300Une Sparte US contre le reste du Monde.

A première vue, "300" est un péplum de plus, avec un fond historique plus ou moins respecté, des culturistes aux muscles saillants, des batailles spectaculaires avec beaucoup de morts et de sang versé. Le genre n’est pas nouveau, mais les techniques se sont améliorées ces dernières années, notamment depuis "La Bataille des Thermopyles", nanard sorti en 1962.
"300" est assez impressionnant visuellement et le mode de vie spartiate est globalement respecté. Le film est du niveau d’"Apocalypto" de Mel Gibson, ni vraiment excellent, ni particulièrement mauvais. On est en tout cas un cran au dessus des navets historiques récents ("Troie", "Kingdom of Heaven", "Alexandre") qui réécrivaient l’Histoire de façon assez bizarre. Mais vu la minceur du scénario et de la psychologie des personnages, le challenge n’était pas trop difficile.

Xerxès (300)Là où le bât blesse, c’est dans la multitude de petits détails qui s’infiltrent insidieusement dans le décor.
Que Sparte ait été une nation guerrière pratiquant l’eugénisme à grande échelle, certes. Mais était-il nécessaire de faire d’Éphialtès un spartiate difforme qui trahit son pays ? Pourquoi autant d’handicapés, d’homosexuels/lesbiennes à la cour de Xerxès, dépeint lui-même comme un éphèbe efféminé sur un char de Gay-Pride ? On notera également les athéniens traités avec mépris (car ‘ils préfèrent les garçons’), l’émissaire perse d’origine africaine, les visages hideux des ‘immortels’, le rôle des autres grecs fortement minimisé.
Une pseudo-démocratie obsédée par la pureté génétique d’un côté, un empire pluri-ethnique et multi-culturel systématiquement présenté comme dégénéré de l’autre. Qui sont les ‘bons’, qui sont les vrais ‘méchants’ ?

Bref, c’est assez beau esthétiquement, mais à prendre avec de nombreuses réserves. Le scénario est malheureusement une copie conforme (à part les développements avec la reine de Sparte) de la la BD de Franck Miller, qui vient d'être également rééditée, et qui contient les mêmes éléments fascistes, xénophobes et homophobes. C'est assez décevant de la part de l'auteur de "Sin City" et de "Liberty / Martha Washington". Mais il semble que Miller soutienne dorénavant sans limites les néo-conservateurs américains et leur croisade contre tous ceux qui ne leur ressemblent pas. Ce qui explique que cette 'busherie' ait été portée à l'écran. Faut-il leur rappeler que Sparte, épuisée par les guerres continuelles, a fini par disparaître des nations qui comptaient (après une alliance avec la Perse!), et que c'est finalement Athènes, vrai modèle de démocratie, qui finit par devenir la référence de l'ensemble du monde grec classique ?

Note : 6/10

Compléments :
> Le site du film.
> Le dossier de "Peplum".
> Les critiques de "CommeAuCinema", "DvdCritiques", "iMedias (1)", "iMedias (2)", "Fluctuat", "FilmDeCulte", "Excessif (pour)", "Excessif (contre)", "Critikat", "AVoirALire", "KrinEin".
> Sur les Blogs: "Blogywoodland", "LeBalDesVauriens".

01/08/2006

Le Cycle des Dames du Lac

De la Déesse-Mère à la Vierge Marie.

La légende arthurienne a fait l’objet de nombreuses adaptations ces 10 derniers siècles. Depuis les romans de Chrétien de Troyes jusqu’aux films de chevalerie hollywoodiens [1], en passant par de nombreuses BD, le trame du récit a toujours été vers une apologie du christianisme triomphant sans contestation possible des anciennes religions celtiques, pratiquées uniquement par des barbares. Pour assurer cet objectif, les différents auteurs n’ont jamais hésité à enjoliver la réalité, quitte à modifier des éléments substantiels de l’histoire. Le principal a été de faire se passer les faits en plein Moyen Age, avec des chevaliers en armure, alors que l’origine de la légende se situe au moment de l’écroulement de l’Empire Romain d'Occident (5-ième siècle), quand les populations britanniques durent s’unir pour résister aux invasions saxonnes, les légions romaines étant devenues incapables d’assurer leur protection. La religion dominante était alors le druidisme, et le christianisme n’était présent que par l’intermédiaire de quelques missionnaires, couvents et monastères.

L’intérêt du cycle de romans de Marion Zimmer Bradley est d’une part de replacer l’histoire dans son époque, d’autre part de la relater en prenant le point de vue des femmes, bien trop souvent réduites au rang de potiches dans les sagas héroïques. La principale narratrice est d’ailleurs Morgane, sœur d’Arthur et dernière grande prêtresse d’Avalon [2], dont le destin est à la croisée de tous les chemins.
Extrêmement bien documenté, son récit est sans doute le meilleur jamais écrit sur le sujet, naviguant sans cesse entre les aspects politiques (les intrigues de cour et la naissance de la nation britannique), privés (le destin personnel des protagonistes) et religieux (la suprématie progressive du christianisme intolérant et sectaire sur les cultes liés à la Nature). L’ensemble du cycle est l’occasion de rappeler que le christianisme, pour s’imposer, dût récupérer et intégrer un grand nombre de croyances et de pratiques locales, bien que combattues officiellement. Le troisième tome est d’ailleurs une fantastique plongée dans la genèse de la légende depuis la difficile occupation de l’île par les romains et les derniers jours de Joseph d‘Arimathie (celui qui apporta le Graal en Angleterre), jusqu’à l’avènement de Viviane et de Merlin. Le folklore celtique est également très présent, notamment dans ses aspects ésotériques et chamaniques [3]. La Grande Déesse n’a finalement pas complètement disparue, puisque dans les cultes rendus à la Vierge Marie et à certaines saintes, on retrouve celui que les hommes ont toujours rendu à la "Déesse Mère", depuis ses origines préhistoriques, en passant par Isis, Ishtar, Aphrodite ou Guanyin/Kannon.

Note: 10/10

[1] La meilleure étant celle de John Boorman "Excalibur" (1981).
[2] Sans doute situé sur le site actuel de Glastonbury (mais les marais ont été asséchés depuis longtemps). Une bonne présentation du site ici.
[3] Pour en avoir un aperçu, il existe un très bon documentaire sur les croyances actuelles de ce genre en Islande: "Enquête sur le Monde Invisible".

Compléments :
> Les chroniques de CritiquesLibres sur "Les Dames du Lac" et "Les Brumes d'Avalon".
> Les sites de la légende, présenté par l’Office du Tourisme de Grande-Bretagne.
> Un bon site de référence pour s'y retrouver dans tous les noms et sites.
> Une belle iconographie sur "TerraNova".

> A voir : l’excellente adaptation télévisée de Uli Edel (2001) "Les Brumes d’Avalon", disponible en DVD.
> Ainsi que les versions modernes du mythe arthurien :
. celle de JRR Tolkien ("Le Seigneur des Anneaux"), où la quête du Graal est remplacée par celle de l’Anneau, et où la vision est celle du 'Petit Peuple', mais tend vers la même fin : le repli des non-humains vers Avalon, et l’occupation exclusive de l’espace terrestre par les humains.
. celle de Mamoru Oshii ("Avalon"), adaptée à l’univers du jeu vidéo, analogue aux univers féériques des temps anciens.