10/11/2007
N.Q.Z.C./Arkiologi de Wayn Traub
L'Amour, la Science, le Diable.
Wayn Traub est certainement le plus grand dramaturge belge actuel. L'idée m'avait déjà effleuré lors de la représentation de "Maria Dolorès", sa première grande création (2002), mais après "N.Q.Z.C." le doute n'est plus permis.
"N.Q.Z.C." est l’aboutissement d’un atelier de création théâtrale appelé "Arkiologi" qui a exploré un certain nombre de pistes pas toujours retenues dans la version finale.
Le thème principal est en fait proche de celui du film "The Fountain" de Darren Aronofsky, à savoir celui d’un scientifique/astronaute essayant de retrouver l’amour de sa femme, dont on ne sait si elle l’a quitté ou s’il l’a supprimée un jour de colère.
Trois époques s’entremêlent.
L’une est moyenâgeuse, qui voit un damoiseau et une damoiselle se jurer fidélité éternelle, et le Diable mettre à profit leurs inquiétudes pour les amener à pactiser avec lui. L’éternité promise est évidemment trompeuse, comme le montrait déjà Marcel Carné dans "Les Visiteurs du Soir".
La deuxième est contemporaine, et met en scène un couple mal assorti, composé d’une danseuse/psychothérapeute délurée et sensuelle, et un professeur pédant et cynique ne rêvant que de partir dans l’Espace. Le rôle du démon est joué par la psychologue chargé d’effectuer les tests d’évaluation et d’aptitude des candidats astronautes. La signature du contrat et ses prémices impliquent aussi la rupture du couple, aucune réponse du QCM n'étant compatible avec la durabilité d’une notion impermanente.
La troisième est futuriste, et correspond à un univers fantasmé, celui de l’astronaute revivant son passé à l’approche d’une nouvelle planète de style "Solaris". Le récit s’inspire alors du mythe d’Orphée essayant de retrouver son Eurydice, et de l’impossibilité de refaire une nouvelle réalité à partir des souvenirs passés.
Les 3 univers se mélangent, se répondent par delà l’espace et le temps, s’éclairent l’un l’autre dans la répétition des situations et de leurs décalages. Interrogeant notre humanité/animalité, il pose la question de l’éternité, du sacrifice, de la justesse de nos choix.
Esthétiquement, la pièce est une vraie réussite, jouant avec les ombres et les lumières, le symbolisme des couleurs très primaires (noir/blanc/gris/rouge), les accessoires très typés, une musique techno/hypno/religieuse. Les 4 acteurs qui ont participé à la conception de la pièce sont absolument excellents, appuyés de temps en temps par Wayn Traub, coryphée masqué/casqué (inspiré par l'Actarus de Goldorak ?) qui assure le prologue musical (à la Daft Punk) ainsi que certains enchaînements.
Quand traditions et modernité se combinent de façon aussi virtuose, on en redemande.
Note: 10/10
Compléments :
> Le spectacle sur le site du Théatre de la Ville et de la ToneelHuis.
> Les analyses et critiques de LaTerrasse, ThéatreContemporain, AllegroVivace.
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20/10/2007
Vsprs d’Alain Platel
Vesperas sine Anima.
"Vsprs" (Vesperas sans les voyelles) se présente de prime abord comme un exercice de style oulipien (comme dans "La Disparition" de George Perec, roman écrit sans jamais utiliser la lettre E). Mais multiplier les expérimentations suffit-il à créer un bon spectacle ?
La base en est les "Vêpres de la Vierge" (1610) de Monteverdi, messe baroque revue et corrigée par des apports de jazz manouche particulièrement bien intégrés. Côté oreille, rien à dire au travail de Fabrizio Cassol, à l’interprétation des différents musiciens et au travail vocal de la soprano du jour (il y en a 3 en alternance).
Mais le spectacle est censé être aussi être visuel, et c’est là que ça se gâte.
Si j’ai bien compris, Alain Platel a voulu mélanger le déroulement d’une messe, principalement effectuée le soir dans les monastères, avec les aspects extatiques liés à la religion.
On rompt donc le pain en début de spectacle, et on enchaîne une succession de numéros censée exprimer le ressenti d’une Foi extrême.
Parmi les plus réussis, ceux de 2 contorsionnistes qui ne dépareraient pas la "Cour des Miracles".
Parmi les plus pitoyables, un poème ‘merdique’ (???) et une séance de masturbation collective (le monachisme rime-t-il obligatoirement avec onanisme ?).
Entre les deux, quelques solos dansés pas trop mal faits, des jeux de rimes sur des listes de mots (mais les mots choisis désamorcent l’effet hypnotique des psalmodies), ou l’escalade d’une montagne de sous-vêtements blancs (la Foi déplace les montagnes ?).
Bref, entre extase, transe, épilepsie et branlette hystérique, il y en a pour tous les (mauvais) goûts, mais on cherche en vain une cohérence d’ensemble. Les quelques rires de la salle semblent avoir plutôt avoir été causés par une sensation de gêne, que par le côté pas vraiment comique du spectacle.
Original donc, mais j’attendais mieux d’un spectacle créé en 2006, et repris à différentes occasion. Mieux vaut le voir les yeux fermés.
Note: 5/10
Compléments :
> Le site des Ballets C de la B.
> Le spectacle sur le site du Théatre de la Ville.
> Les analyses et critiques de Libération, LaLibreBe, TheFakeCh, LesCulturelles, DanseLight, Fluctuat.
> Sur les blogs: AllegroVivace, ParisWeekEndDanse, Design, BienCulturel, Viennoiseries, Panopticon, Clochettes, Festivalier, ImagesDeDanse, FavoriteChoses, FrankSinatraEtMoi.
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26/11/2006
Le Labyrinthe de Pan (El Laberinto Del Fauno)
De l'Autre Coté du Miroir.
Le conte de fées est un genre cruel où les ogres se nourrissent de chair fraîche, et où les grands-mères finissent souvent dévorées par les loups. Rien de gentillet donc, même si les héros sont souvent des enfants à une période charnière de leur vie (âge de raison ou puberté).
Transmis souvent oralement, quelquefois depuis la nuit des temps, il n’est cependant pas 'intemporel', chaque génération de conteur l’enrichissant et l’adaptant au contexte de son époque. Il peut même être créé de toute pièce, comme l’ont brillamment fait au siècle dernier Lewis Carroll ("Alice") ou James M. Barrie ("Peter Pan"). A notre époque, le foisonnement des œuvres fait qu’il est difficile de discerner ceux qui resteront dans les mémoires.
Au niveau cinématographique en tout cas, Guillermo Del Toro réussit là où M.Night Shyamalan avait lamentablement échoué ("La Jeune Fille de l’Eau"). Son fantastique fonctionne parce qu’il se nourrit d’un univers cohérent, et qu’il offre plusieurs niveaux de lecture qui se superposent et se complètent.
D’abord, on a évidemment le niveau du monde physique, celui de l’action, qui traite de la dénonciation du fascisme. Le monde des hommes côtoie celui des demi-dieux, des esprits de la Terre et de la Forêt (Pan est le dieu de la Nature. Mais le temps où la communication était possible est déjà bien loin. Les lieux de passages sont oubliés, le souvenir de l’ancien monde ne subsiste que dans les livres. Le fascisme qui suppose le formatage des esprits à une pensée unique, entraîne le refoulement des pensées vers l’inconscient. Il nie la Raison (symbolisée par le médecin). Son illogisme, basé sur la force brute, est bien mis en évidence lors de l’interrogatoire des braconniers, assez surréaliste. Doctrine liée aux prêtres catholiques et aux bourgeois, il s’oppose à la simplicité des paysans qui trouvent refuge dans la forêt.
A un second niveau, on a toute la symbolique des contes de fées sur le passage à l’âge adulte d’une jeune fille qui perd son innocence en même temps quelle se transforme physiquement. Ofelia doit subir 3 épreuves visant à la préparer à une nouvelle naissance, et donc le symbolisme sexuel est assez marqué (fécondation dans la matrice de l’arbre, abandon au désir devant la table chargé de douceurs, perte du sang marquant la fin de son enfance). Dans cet environnement, le temps est relatif et ne s’écoule pas aussi vite que dans le monde des hommes. Chronos, dieu du temps et dévoreur d’enfants (Cf. le tableau de Goya), est d’ailleurs abondamment représenté sur les murs de l’antre du croquemitaine. Le sablier utilisé dans cette épreuve s’oppose directement à la montre du capitaine, symbole du temps humain moderne.
Enfin on a la supériorité évidente des œuvres de l’esprit (intemporelles) sur la prétention à vouloir créer des empires éternels. Au contraire du fascisme, des montres mécaniques qu’il faut sans cesse réparer et des êtres humains qui disparaissent les uns après les autres, le monde des contes de fées existe de toute éternité et continuera à exister même quand toute construction humaine (labyrinthe, statues, …) aura disparu. Comme la Rose d’immortalité citée par Ofélia, il refleuri sans cesse, sans se soucier du monde qui l’entoure.
Le monde de la mythologie gréco-latine est ici particulièrement bien rendu, sans le côté un peu excessif lié aux mythes de Pan et de Chronos. Avec un coté graphique qui m’a beaucoup fait penser à l’univers de Loisel (avec le même genre de fées que dans son Peter Pan). Une belle réussite qui tranche dans l’univers des films fantastiques en général assez bourrins.
Note: 9/10
Compléments :
> La Fiche du film sur Wikipedia.
> Le Site du film.
> Critiques sur "Excessif", "Fluctuat", "FilmDeCulte", "iMedias", "ObjectifCinéma", "KrinEin".
> Sur les Blogs: "Niklas", "HellJohn", "L'Ouvreuse".
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14/11/2006
Les Fils de l’Homme (Children of Men)
2027, L'Odyssée de l'Espèce.
Londres, dans une vingtaine d'années. Les gouvernements de la Terre n’ont pas écouté les conférences de Al Gore, ni lu les rapports consacrés au réchauffement climatique (Cf. le rapport de Nicholas Stern, chef économiste de la Banque Mondiale), et tous les pays se sont enfoncés dans une crise écologique et économique sans précédent. La pollution a entraîné une stérilité de tous les êtres humains, plus personne n’est né depuis 18 ans, et chaque pays vit replié sur lui-même en complète autarcie, les 'étrangers' étant désignés comme boucs émissaires de tous les maux.
La grande force de ce film est son grand réalisme apparent. Pas de technologies futuristes, pas de régime dictatorial extrême, pas d’extra-terrestres belliqueux. On est très loin des anticipations à la "1984", "Fahrenheit 451", "Brazil", "Equilibrium", "V pour Vendetta", "Invasion Los Angeles", etc. Ici rien que de légères extrapolations d’une réalité qu’on peut toucher du doigt tous les jours (surtout si on vit dans une cité du 9-3). Plus qu’une dictature imposée par une minorité, c’est un régime 'fort' tel qu’il est réclamé actuellement par de nombreuses populations à travers le monde. Les gens qui ont du travail vont au boulot comme tous les jours, les clandestins sont pourchassés par la police, les riches profitent de leur fortune. Rien que de très 'normal', si ce n’est un attentat de temps en temps.
Mais en suivant le 'héros', ex militant gauchiste désabusé, humaniste pacifiste et fragile, on ouvre progressivement les yeux sur la profonde injustice de tout le système. Le contraste entre les quartiers riches où vivent les privilégiés (très belles scènes du centre de Londres) et les ghettos où survit la racaille. La propagande matraquée sans relâche pour inciter à dénoncer les 'mauvais citoyens'. La Police, brutale et corrompue, qui mène ses chasses à l’Homme sans aucun respect des droits humains. Les camps de concentrations pour illégaux. Les opposants éclatés en une multitude de groupuscules utopistes et inconciliables (babas cool, sectes chrétiennes, islamistes, écolos, gauchistes, etc.). La télé, le jeu et la drogue omniprésents pour s’évader de ce monde sans avenir.
Toute cette atmosphère de fin du monde est vraiment extrêmement bien réalisée, à l’inverse de la plupart des films de SF habituels qui nous annoncent d’emblée: n’ayez pas peur, c’est une fiction. Là, on se croirait dans un reportage effectué par une équipe de télévision, caméra à l’épaule. La scène finale de maintien de l’ordre rappelle ce qu’on a pu en voir en Yougoslavie, au Liban ou en Irak, avec un réalisme qui force le respect.
Là où le film est plus critiquable, c’est sur 2 points essentiels qui plombent le film a posteriori.
D’abord, l’ambiance un peu trop chrétienne. Si la présence de sectes apocalyptiques peut se comprendre dans ce contexte, avoir accumulé dans le scénario une femme qui est miraculeusement enceinte d’un père inconnu et qui doit fuir son pays pour échapper aux forces de l’ordre, un enfant regardé comme le messie, la trahison du groupe [1] par un de ses membre, ça fait un peu beaucoup pour un scénario qui ne brille pas par sa complexité. Le titre faisait déjà assez référence à Jésus, venu parmi les hommes pour leur montrer la voie. N’est pas Kubrick/Clarke qui veut [2].
Les incohérences socioéconomiques des postulats de départ, ensuite. Dans un pays où la population est condamnée à vieillir et à disparaître, il peut sembler illogique de ne pas faire appel à une immigration ('choisie') de jeunes adultes déjà formés. On peut également douter qu’une économie qui est obligée de consacrer des ressources aussi importantes aux forces armées et au contrôle de la population soit encore capable d’avoir un niveau de vie aussi élevé.
Au total, si ce film n’est pas le chef d’oeuvre qu’il aurait pu être avec un scénario un peu plus consistant, il est néanmoins à voir pour sa technique époustouflante et ses décors qui mériteraient au moins un Oscar. Un bon point également pour les nombreux acteurs qui servent l’histoire sans jamais tirer la couverture à eux (les stars meurent en général assez rapidement).
[1] nommé les 'Poissons' (symbole des premiers chrétiens).
[2] "2001, l’Odyssée de l’Espace" est évidemment la référence ultime pour ce genre de film. Rappelez vous : un groupe d’astronautes quittent une terre à bout de souffle, l’un d’eux porte en lui sans le savoir celui qui sauvera l’humanité, mais ils sont trahis pendant le voyage par un des membres du groupe.
Note: 7/10
Compléments :
> La Fiche du film du Wikipedia.
> Le Site du film.
> Critiques sur "Telerama", "FilmDeCulte", "Excessif", "EcranLarge", "iMedias", "LeFantastique.net", "ObjectifCinéma".
> Sur les Blogs: "KrinEin", "SebInParis", "HellJohn", "CritiquesClunysiennes", "Matoo".
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01/08/2006
Le Cycle des Dames du Lac
De la Déesse-Mère à la Vierge Marie.
La légende arthurienne a fait l’objet de nombreuses adaptations ces 10 derniers siècles. Depuis les romans de Chrétien de Troyes jusqu’aux films de chevalerie hollywoodiens [1], en passant par de nombreuses BD, le trame du récit a toujours été vers une apologie du christianisme triomphant sans contestation possible des anciennes religions celtiques, pratiquées uniquement par des barbares. Pour assurer cet objectif, les différents auteurs n’ont jamais hésité à enjoliver la réalité, quitte à modifier des éléments substantiels de l’histoire. Le principal a été de faire se passer les faits en plein Moyen Age, avec des chevaliers en armure, alors que l’origine de la légende se situe au moment de l’écroulement de l’Empire Romain d'Occident (5-ième siècle), quand les populations britanniques durent s’unir pour résister aux invasions saxonnes, les légions romaines étant devenues incapables d’assurer leur protection. La religion dominante était alors le druidisme, et le christianisme n’était présent que par l’intermédiaire de quelques missionnaires, couvents et monastères.
L’intérêt du cycle de romans de Marion Zimmer Bradley est d’une part de replacer l’histoire dans son époque, d’autre part de la relater en prenant le point de vue des femmes, bien trop souvent réduites au rang de potiches dans les sagas héroïques. La principale narratrice est d’ailleurs Morgane, sœur d’Arthur et dernière grande prêtresse d’Avalon [2], dont le destin est à la croisée de tous les chemins.
Extrêmement bien documenté, son récit est sans doute le meilleur jamais écrit sur le sujet, naviguant sans cesse entre les aspects politiques (les intrigues de cour et la naissance de la nation britannique), privés (le destin personnel des protagonistes) et religieux (la suprématie progressive du christianisme intolérant et sectaire sur les cultes liés à la Nature). L’ensemble du cycle est l’occasion de rappeler que le christianisme, pour s’imposer, dût récupérer et intégrer un grand nombre de croyances et de pratiques locales, bien que combattues officiellement. Le troisième tome est d’ailleurs une fantastique plongée dans la genèse de la légende depuis la difficile occupation de l’île par les romains et les derniers jours de Joseph d‘Arimathie (celui qui apporta le Graal en Angleterre), jusqu’à l’avènement de Viviane et de Merlin. Le folklore celtique est également très présent, notamment dans ses aspects ésotériques et chamaniques [3]. La Grande Déesse n’a finalement pas complètement disparue, puisque dans les cultes rendus à la Vierge Marie et à certaines saintes, on retrouve celui que les hommes ont toujours rendu à la "Déesse Mère", depuis ses origines préhistoriques, en passant par Isis, Ishtar, Aphrodite ou Guanyin/Kannon.
Note: 10/10
[1] La meilleure étant celle de John Boorman "Excalibur" (1981).
[2] Sans doute situé sur le site actuel de Glastonbury (mais les marais ont été asséchés depuis longtemps). Une bonne présentation du site ici.
[3] Pour en avoir un aperçu, il existe un très bon documentaire sur les croyances actuelles de ce genre en Islande: "Enquête sur le Monde Invisible".
Compléments :
> Les chroniques de CritiquesLibres sur "Les Dames du Lac" et "Les Brumes d'Avalon".
> Les sites de la légende, présenté par l’Office du Tourisme de Grande-Bretagne.
> Un bon site de référence pour s'y retrouver dans tous les noms et sites.
> Une belle iconographie sur "TerraNova".
> A voir : l’excellente adaptation télévisée de Uli Edel (2001) "Les Brumes d’Avalon", disponible en DVD.
> Ainsi que les versions modernes du mythe arthurien :
. celle de JRR Tolkien ("Le Seigneur des Anneaux"), où la quête du Graal est remplacée par celle de l’Anneau, et où la vision est celle du 'Petit Peuple', mais tend vers la même fin : le repli des non-humains vers Avalon, et l’occupation exclusive de l’espace terrestre par les humains.
. celle de Mamoru Oshii ("Avalon"), adaptée à l’univers du jeu vidéo, analogue aux univers féériques des temps anciens.
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