16/01/2010
Séisme en Haïti avec Entrepreneurs du Monde
Vu la situation qui règne en Haïti actuellement, je tiens à relayer plus largement l'appel par mail effectué hier par l'ONG "Entrepreneurs du Monde" qui oeuvre sur place depuis plusieurs années en finançant des micros-projets de développement.
Si les dons aux organismes urgentistes (Croix-Rouge, Médecins du Monde, Médecins sans Frontières, Unicef, AICF, Secours Populaire, ...) sont évidemment importants pour le court-terme, il ne faut pas oublier la phase de reconstruction qui devra nécessairement suivre.
En plus des grosses structures qui drainent des fonds importants, mais ne feront que passer sans utiliser tout leur budget (Cf. la polémique qui a suivi le Tsunami dans l'Océan Indien), il est important de soutenir des ONG enracinées dans la vie locale, et plus à même de relancer l'emploi et le commerce en fournissant les ressources nécessaires à la construction de nouveaux locaux et à l'achat du matériel et des stocks indispensables aux petits commerçants et artisants.
Entrepreneurs du Monde a (malheureusement) déjà l'habitude de ce genre de situations, car elle intervient en ce moment aux Philippines dans le cadre de la reconstruction du quartier de Tatalon (un bidonville de Manille) après sa destruction par le typhon Ketsana en septembre 2009.
D'avance, merci pour eux.
vendredi 15 janvier 2010
Chers amis,
Vous nous avez adressé de très nombreux témoignages de soutien et de mobilisation pour nos équipes et les 5 000 familles que nous appuyons à Port-au-Prince. Nous en sommes profondément touchés et vous en remercions infiniment. Nous venons vous partager les quelques informations dont nous disposons.
Dès mercredi matin, nous avons appris avec soulagement que notre coordinatrice sur place et le responsable administratif et financier étaient en vie. Mais nous sommes restés 3 jours sans nouvelles de la cinquantaine de salariés haïtiens du programme.
Cet après-midi, nous avons enfin eu des nouvelles de 10 d’entre eux. Tous sont en vie, mais Maculée, notre contrôleuse interne, est sérieusement blessée, sans accès aux soins. Elle a perdu son mari, ses deux sœurs, un frère et une nièce dans les décombres de sa maison. Maculée s’était mariée le 26 décembre dernier… Nous attendons avec appréhension des nouvelles des 40 autres membres de l’équipe.
Au milieu de ce chaos qui règne à Port-au-Prince, que faire ?
Vous le savez, nous ne sommes pas des urgentistes, mais nous sommes sur place depuis de nombreuses années, nous connaissons bien les populations et les bidonvilles. Avec votre appui, nous souhaitons contribuer efficacement à la phase de post-urgence, commencer à reconstruire avec nos frères haïtiens, en collaboration avec les urgentistes, les organisations internationales et Initiative Développement, l’ONG avec qui nous partageons principes, méthodes et moyens humains ici à Poitiers et en Haïti.
Certes, il faudra du temps pour établir un état des lieux précis et relancer nos activités, mais nous préparons déjà une action en 4 phases.
PHASE 1 : remettre nos collègues haïtiens salariés du programme sur pied, ainsi que leurs familles, pour qu’ils puissent ensuite appuyer de nouveau les familles de micro-entrepreneurs. Nous allons :
- leur accorder une aide financière pour leurs besoins primaires immédiats,
- les épauler psychologiquement et les aider à se diriger vers les organismes d’urgence compétents,
- remettre en état leur outil de travail : locaux et matériel informatique.
PHASE 2 : faciliter l’aide en matière de reconstruction, réparation, achat de meubles et ustensiles de base pour les 5 000 familles du programme.
Nous allons agir en lien avec les organismes internationaux et associations d’urgence pour veiller à ce que nos familles soient bénéficiaires de leurs aides. Et nous donnerons aussi à ceux qui le veulent les moyens de démarrer une activité de maçonnerie ou de menuiserie par du microcrédit et de la formation.
PHASE 3 : annuler des dettes et accorder de nouveaux crédits aux micro-entrepreneurs.
Nous avons actuellement 5 000 prêts, pour un encours de 450 000 €. Avec 4 agences sur 5 vraisemblablement touchées par le séisme, nous nous apprêtons à radier la quasi-totalité des soldes sur crédits en cours. Il nous faut donc dès aujourd’hui reconstituer le fonds de crédit pour être prêts à accorder de nouveaux crédits aux familles (celles que nous connaissons et beaucoup d’autres, tombées elles aussi dans l’extrême précarité) pour qu’elles puissent relancer une petite activité génératrice de revenus dès que le contexte le permettra. Cette action se fera probablement en partie dans les camps de réfugiés qui devraient s’établir en périphérie de la ville pour de nombreux mois.
PHASE 4 : diffuser massivement des produits simples d’utilité quotidienne à un prix accessible avec un impact sur l’environnement et sur la santé.
Nous voulons en effet encourager de façon volontariste de nouvelles filières créatrices d’emplois autour de la production et/ou diffusion de réchauds à gaz, de filtres à eau, de petits systèmes d’éclairage…
Pour mettre en place cette stratégie de post-urgence de manière rapide, cohérente et opérationnelle, c’est dès aujourd’hui que nous avons besoin de récolter vos dons. MERCI d’AVANCE de votre GRANDE GENEROSITE (puissiez-vous s'il vous plaît ne pas amputer le budget que vous allouez habituellement à l’appui régulier de nos autres programmes, qui continueront de bien fonctionner… si leurs ressources ne sont pas diminuées !).
En union de pensée avec toutes ces familles affectées par cette catastrophe,
Bien cordialement
Franck RENAUDIN
Directeur
Pour diffuser notre appel autour de vous : si vous avez un profil sur Facebook, vous pouvez rejoindre le groupe que nous avons créé et inviter tous vos amis à le rejoindre.
Pour avoir d’autres informations au fil des prochains jours : consultez le blog commun à Initiative Développement et Entrepreneurs du Monde.
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31/12/2009
Bouddhas du Shandong (Musée Cernuschi)
Sourires Ré-Eveillés.
Avant qu'il ne soit trop tard (3 janvier 2010), courrez voir la dernière expo du musée Cernuschi consacrée à quelques statues du VI-ième siècle de la province du Shandong.
Découvertes à l'occasion de travaux, dans ce qui semble être un cimetière de statues, elles ne concernent que des Bouddhas et des Bodhisattvas des dynasties Wei et Qi.
Les premières ont des styles encore proches de leurs cousines de la Route de la Soie, et présentent d'intéressantes traces de polychromie. Les apsaras virevoltent gravées en ronde-bosse ou simplement esquissées, autour des traditionnelles triades. En progressant dans le temps les visages se sinisent, les attitudes sont moins figées et les ornements s'affinent.
Si les Bouddhas ne me semblent pas présenter d'intérêt particulier sur un plan artistique, les Bodhisattvas sont proprement exceptionnels tant dans la finesse de leurs traits que dans la richesse de leurs parures. Le bodhisattva de la dernière salle est notamment un régal pour les yeux.
S'il y a peu d'explications relatives à chaque statue (oubliées pendant des siècles dans leur fosse), les panneaux permettent au néophytes de les replacer dans leur contexte historique et religieux. Mais il n'y a pas besoin de textes pour apprécier la beauté de ces chefs d'oeuvres de la statuaire chinoise.
Compléments :
> L'expo sur Paris.fr.
> Photos sur BuddhaChannel, ZoomArt et le SmithsonianInstitute.
> L'expo sur le web: BuddhaChannel, ArtScape, Libération, Rue89, LeJdd, LeFigaro, L'Intermède, Chouyo, Delanopolis, StSulpice, Sédiments, Marianus.
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30/12/2009
Arts Sacrés du Bouthan (Musée Guimet)
Les Trésors du Dragon-Tonnerre.
Pays secret, le Bouthan se dévoile un peu en ce moment pour le public parisien.
Pour ceux qui n'ont pas le temps, l'envie et les moyens d'aller là-bas, la meilleure solution est encore d'aller au Musée Guimet qui offre une très bonne rétrospective des Arts Sacrés du pays.
Si les connaisseurs du Bouthan ne trouveront rien de bien nouveau par raport à ce qu'ils ont pu voir sur place, l'expo est suffisamment riche et exhaustive pour satisfaire la curiosité des neophytes et rappeler de bons souvenirs aux autres.
Thangkas peints ou brodés, statuettes votives et instruments de culte sont accompagnées de videos mettant en scène les danses rituelles (cham) effectuées tous les ans lors des festivals où on déroule les grands thangkas.
En plus du Bouddha, de ses disciples et des Arhats, des Bodhisattvas et des Taras, l'exposition met en lumière les particularités du bouddhisme bouthanais. Padmasambhava, introducteur du bouddhisme tantrique dans la pays est évidemment bien représenté. Mais on trouve aussi de nombreux personnages historiques religieux et/ou politiques, dont Shabdrung Ngawang Namgyal unificateur du pays au 17-ième siècle.
Compléments :
> L'expo sur le site du Musée Guimet.
> L'expo sur le web: BuddhaChannel, AsianSunshine, RFI, LeFigaro, LaLibreBe, L'Intermède, ToutPourLesFemmes, Helenergie, EveilPhilosophie, ElogeDeL'Art, OeilDuChat, DominiquePhoto, ZoomArt.
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20/11/2009
By the rivers of BabyLoan
Petits Ruisseaux et Grandes Rivières.
La "Crise" entame déjà sa 2-ième année.
Les banquiers, après avoir bénéficié d’un plan de relance massif, ont repris du poil de la bête et ont repris leurs bonnes vieilles habitudes faites de spéculations aventureuses et de bonus faramineux.
Le contribuable, lui, est invité à combler les déficits en se serrant la ceinture, et est contraint à alléger un peu son train de vie, surtout quand il fait partie des charrettes de licenciements mises en place pour préserver la rentabilité des entreprises.
Certains pays ont fait faillite (l’Islande), d’autres ne survivent que grâce à la générosité (parcimonieuse) d’Etats et d’organisations ayant des visées sournoises sur leurs richesses naturelles et humaines.
Pour les classes les plus défavorisées de ces contrées, l’accès aux ressources bancaires de base est illusoires. Impossible de faire fructifier leurs maigres avoirs, ou de profiter de l’effet de levier d’un crédit. Les organismes bancaires ne prêtent qu’à ceux qui ont déjà des moyens de garantir leur créance.
De l’autre côté, dans les pays dits ‘riches’, les particuliers aisés ont peu de possibilités pour manifester leur solidarité avec les plus démunis.
Soit leurs impôts ou leurs frais bancaires servent à effectuer de grands prêts étatiques assortis de clauses léonines, en vue d’effectuer de grands projets pharaoniques et dont le principal intérêt est surtout d’enrichir l’organisme prêteur et la famille du politicien local.
Soit, via des ONG philanthropiques, il est possible d’effectuer des dons dont une partie finit par arriver à ceux qui en sont théoriquement destinataires. Outre le fait qu’une grande partie des sommes versées s’évapore en cours de route (le "Charity Business" est toujours très rentable pour ceux qui s’en occupent [1]), le système conforte des rapports très inégalitaires entre le 'parrain' et ses obligés. Le bénéficiaire dépend totalement du donateur, demeure dans la précarité, peut perdre toute aide du jour au lendemain, et est fortement incité à aligner son mode de vie sur celui de son mécène. Le don est alors une arme au profit des différents groupes politiques, religieux, ethniques, etc. Et beaucoup ne se privent pas d'en abuser.
La 3-ième solution est une évolution récente du concept de micro-crédit, qui a valu à Muhammad Yunus le Prix Nobel de la Paix 2006. Jusqu’à présent, les fonds utilisés n’étaient fournis que par les banques et les organismes financiers internationaux.
Il y a quelques années, PlaNet Finances avait innové en permettant aux particuliers de devenir des bailleurs de fonds pour le micro-crédit. Mais cela avait été fait en gardant les inconvénients des solutions traditionnelles. Il s’agissait toujours de dons, versés dans un pot commun, sans possibilité de choisir son destinataire, sans garanties de bonne fin et sans transparence. De plus, la société étant dirigée par Jacques Attali, dont on se souvient des agissements contreversés à la BERD, on pouvait craindre quelques dérives quand aux frais généraux du système.
Grâce à la généralisation d’Internet, le modèle pouvait être simplifié et offrir les garanties minimales de transparence que tout financeur est en droit d’attendre. C’est ce qu’ont réalisé des organismes hybrides, qu’on pourrait assimiler à des courtiers pour le compte d’associations de micro-crédit, d’abord aux Etats-Unis (Kiva), puis en France (BabyLoan, Adie).
Le principe est simple.
Le courtier récupère des fonds auprès de sa clientèle, est rémunéré pour ce service par des frais de souscription (1€ par tranche de 100€ chez BabyLoan), les stockent transitoirement chez ses banques partenaires (en général engagées dans le secteur coopératif), et les reversent auprès d’organismes de micro-crédit étrangers [2] sélectionnés, à intermèdes réguliers de façon à minimiser les frais de change et de transferts.
L’organisme de micro-crédit (IMF) prête à des personnes exclues du circuit bancaire traditionnel, en effectuant un travail complémentaire de soutien, de conseil et de formation. Il prête à des taux certes supérieurs à ceux des banques traditionnelles, mais très largement inférieurs à ceux des usuriers qui sévissent habituellement dans les quartiers pauvres. Les prêts sont faits à des familles ou des groupes de familles en vue de financer des activités rémunératrices. Les remboursement se font en fonction des coutumes locales (souvent de petites sommes à des fréquences rapprochées) et les bénéficiaires sont incités à épargner leurs profits supplémentaires dans des livrets d’épargne permettant d’assurer leur autonomie financière en cas de coup dur. On retrouve l’esprit des premières caisses d’épargne mutualistes mises en place en occident au 19-ième siècle. La durée du prêt varie entre 3 et 12 mois, selon l'activité financée et les capacités de remboursement du bénéficiaire.
Une fois le prêt remboursé, les fonds sont re-transférés de l’organisme de micro-crédit vers le courtier occidental et sont de nouveau disponibles pour le donateur qui peut soit les récupérer, soit les réinvestir sur un autre projet de son choix. Au contraire d’un don qui est versé à fond perdu, et ne sert qu’une fois, il y a un effet multiplicateur assez appréciable, la même somme pouvant servir à financer un grand nombre de projets.
Sur le terrain, l’intérêt est multiple. En plus de fournir à des populations déshéritées des ressources financières qu’elles ne pouvaient auparavant trouver que chez les mafieux locaux, il y a un accompagnement vers un niveau de vie supérieur, respectant la dignité de la personne et lui permettant de prendre en charge sa destinée. C’est la mise en place d’un cercle vertueux qui n’aurait pas pu démarrer sans l’impulsion financière initiale. En prêtant au niveau local sur de microprojets, collants au plus près des besoins des populations, on évite aussi les dispendieuses gabegies dont sont coutumières les grands organismes internationaux censés financer le décollage économique du Tiers-Monde.
Chez BabyLoan, les pays couverts sont actuellement le Bénin, l’Equateur, le Cambodge, les Philippines, le Tadjikistan, le Vietnam. Il est prévu de rajouter prochainement l'Afrique du Sud, le Mali, le Nicaragua, le Togo. Il est donc possible de diversifier géographiquement son risque, ou de privilégier certains pays en fonction de ses convictions personnelles (politiques ou religieuses par exemple).
Le nombre de 'babyloaniens' est d’environ 4400, ayant financé plus de 1500 projets pour un montant d'environ 420.000 €.
Dans le cas de BabyLoan, les fonds versés par l’internaute le sont sans intérêts pour éviter de majorer le taux du prêt final aux bénéficiaires, déjà élevé pour cause d’inflation locale endémique et de frais de fonctionnement importants de l'IMF [3]. Il faut donc considérer le montant des intérêts qui auraient pu être facturés comme un don solidaire, moins coûteux néanmoins que le don de la totalité du capital correspondant.
Pour l’avoir testé depuis près d’un an, je trouve le système particulièrement bien pensé, facile à utiliser et qui mérite de connaître une plus grande diffusion.
A l’approche de Noël c'est l'occasion, pour ceux qui ne connaissent pas ce site, d'aller y jeter un œil (et de sortir sa carte bancaire).
[1] sur les dérives du "Charity Business", lire "Donateurs, si vous saviez", cet article de Capital, ...
[2] les réglementations françaises et européennes interdisent ce genre d’activités pour des organismes non bancaires, et ceux-ci ne prêtent pas aux pauvres car c’est trop risqué et trop peu rentable.
[3] ces taux relativement élevés sont le principal argument utilisé par les adversaires du micro-crédit, qui n'ont par contre rien contre les taux usuraires de certains crédits à la consommation en occident (Cf. le reportage d'Envoyé Spécial). Il faut quand même noter que ces sommes servent en partie à créer de l'emploi sur place, et donc oeuvrent également au développement local.
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07/08/2009
Sud Irlande (Eire)
Balade au Pays de l'Homme Tranquille.
Le "Tigre celtique" est un pays jeune, dopé par le libéralisme mondialisé et l'entrée dans l'Union Européenne.
Mais sous le vernis moderne, subsiste une identité culturelle forte, forgée dans la douleur par l'Histoire et les légendes.
Dans des superbes paysages aux multiples nuances de vert, changeant au gré de la lumière et des conditions météo, se succèdent mégalithes, croix celtiques, monastères, châteaux médiévaux et demeures du XVIII-ième siècle, chargés d'un passé tumultueux, et que celtes, vikings, anglo-normands et britanniques ont marqués de leur empreinte.
Jamais envahis par les romains, le pays a su préserver son originalité et ses traditions celtiques. Conservatoire du christianisme pendant les invasions saxones, il n'a malheureusement pas pu résister aux incursions vikings puis anglo-normandes, devenant une des dernières colonies à se libérer du joug britannique, au terme de conflits particulièrement longs et sanglants.
D'un autre côté, l'émigration massive des irlandais suite à la Grande Famine a permis à leur culture de se diffuser largement dans les pays accueillant la diaspora, notamment aux Etats-Unis. Sur les 44 présidents américains, 24 ont en effet des racines irlandaises, le dernier étant Barack O'bama (par sa mère).
Si le temps est souvent frais, la chaleur humaine ne fait jamais défaut. Pubs, musique et danse sont obligatoirement au coeur de la vie culturelle et sociale. Mais les jeux de rôles, informatisés ou non, sont aussi massivement inspirés par le folklore irlandais. Halloween, Gnomes et Banshees ont donc encore de beaux jours devant eux, éventuellement sous leurs avatars modernes (sagas de Tolkien, Graal très inspiré par le chaudron mythique des Leprechauns, ...).
Circuit: Cork, Tralee, Péninsule de Dingle, Inch Beach, Slea Head, Oratoire de Gallarus, Anneau de Kerry, Killorglin, Glenbeigh, Caherciveen, Waterville, Sneem, Moll's Gap, Ladies View, Parc National Killarney, Bunratty, Falaises de Moher, Plateau du Burren, Abbaye de Corcomroe, Galway, Connemara, Abbaye de Kylemore, Ross Abbey, Clonmacnoise, Dublin (Trinity College), Bru Na Boiunne, Monasterboice, Glendalough, Powerscourt.
Quelques informations complémentaires ci-dessous.
Bibliographie:
. "Guide Voir Irlande" (Hachette).
. "Guide Irlande" (Encyclopédie du Voyage Gallimard).
. "L'Irlande au Temps de la Grande Famine" de Peter Gray (Découvertes Gallimard).
. "Histoire de l'Irlande et des Irlandais" de Pierre Joannon (Librairie Académique Perrin).
. "Irlande, Terre des Celtes" de Pierre Joannon (Ouest-France).
. "L'Epopée Celtique d'Irlande" de Jean Markale (Payot).
. "Les Voyages de Gulliver" de Jonathan Swift (1721).
. "Pygmalion" de George Bernard Shaw (1912).
. "En Attendant Godot" de Samuel Beckett (1948).
. "Concert en O Mineur pour Harpe et Nitroglycérine" d'Hugo Pratt (1972).
Cinématographie:
. "L'Homme Tranquille" de John Ford, avec John Wayne (1952).
. "La Fille de Ryan" de David Lean (1970), tourné à Slea Head.
. "Michael Collins" de Neil Jordan (1996).
. "Le Vent se Lève" de Ken Loach (2006).
. "Brendan et le Secret de Kells" de Tomm Moore (2009).
Discographie:
. "War" de U2 (1983).
. "Rum, Sodomy and the Lash" des Pogues (1985).
. "I Do Not Want What I Haven't Got" de Sinéad O'Connor (1990).
. "Everybody Else Is Doing It, So Why Can't We?" de The Cranberries (1994).
Infos - Web:
. Sur Wikipedia et WikiTravel.
. Sur les sites de Irlande-Tourisme, de Guide-Irlande et d'Heritage-Ireland.
. Dossier Irlande sur le site de "l'Université Canadienne de Laval".
. L'Irlande sur TerresCeltes.
. Informations pratiques chez EasyVoyage, LeRoutard, LonelyPlanet, EuropaPlanet.
. Cartes et documents sur LexiLogos.
. Irlande Mégalithique sur MegalithicIreland.
. Sites religieux irlandais sur Sacred Destinations.
. Fantômes irlandais sur Maison-Hantee, Haunted-Britain et Medieval-Castles.
L'Irlande en France:
. L'Irlande était l'invitée d'honneur du Festival InterCeltique de Lorient en 2005.
. L'Institut Culturel Irlandais de Paris, situé rue des Irlandais, est le seul centre culturel irlandais existant dans le monde.
. Le magazine IrishEyes recense tout ce qui est irlandais en France, et tout ce qui peut intéresser les irlandais de France.
. Le ComptoirIrlandais permet de trouver ici des produits typiques de là-bas.
. Les Pubs irlandais ne sont pas rares (voir listes sur PubsIrlandais et IrishFrance).
Photoramas:
. "Irlande 2005 d'Annie", "Dublin 2007 de Marie-Constance", "Irlande 2007 de Thierry", "Irlande 2008 de Soraya", "Irlande 2009 de Michel", "Irlande 2009 de Gaelle", "Dublin 2009 de 2bdemumu" sur PicasaWeb.
. Mes propres photos sur PicasaWeb:
Irlande Sud 2009 |
20:00 Publié dans Le Village Global, Voyages | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : voyages, europe, irlande | Imprimer