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06/10/2007

Films de Rentrée 2007

Après les 'blockbusters' de l'été, plutôt mauvais à l'exception des dessins animés et des films asiatiques, la rentrée est l'occasion de découvrir les petits films qui ont fait le bonheur des festivals au printemps.

Caramel "Caramel" (8/10) : Venus Beauté Institut au Liban. Une galerie de portraits bien représentatifs de la complexité de la société libanaise, vue comme un microcosme de la vie en général. Une chronique douce-amère, pleine d’espoirs pour les jeunes générations, mais plutôt désespérante pour les plus anciens.
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Ceux qui restent "Ceux qui Restent" (8/10) : La Mort inspire décidément beaucoup le cinéma français en ce moment. Après "La Tête de Maman" et "Je vais bien, Ne t’en fais pas", c’est au tour d’Anne Le Ny de se pencher sur ‘ceux qui restent’, victimes collatérales de la maladie et des décès. Un premier film parfaitement maîtrisé, des acteurs au top, pour un scénario pas facile qui oscille sur le fil du rasoir. Mais le ton de chaque scène sonne particulièrement juste, avec beaucoup de pudeur et de non-dits, mais pas de faux-semblants.
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Sicko "Sicko" (7/10) : Le Poids des Maux, le Choc des Brûlots. Nouveau menu pour le Big Mike: les assurances-maladie de ses concitoyens. Comme d’habitude, il ne faut pas s’attendre à un réquisitoire en règle, précis et argumenté, mais à une prise à partie émotionnelle et très approximative, effectuée avec la légèreté d’un éléphant dans un magasin de porcelaine. Malgré tous ses défauts, l’exercice est salutaire pour dénoncer les dérives d’un système médical où il vaut mieux tuer les patients pour maximiser les profits et minimiser les recours en justice. Espérons que ce système ne deviendra jamais le nôtre !
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4 Mois, 3 Semaines, 2 Jours "4 Mois, 3 Semaines, 2 Jours" (9/10) : Une Palme d’Or méritée pour une tranche de vie sans concession, dans la Roumanie de Ceausescu (mais ça pourrait sans problème se passer ailleurs). Deux excellentes actrices interprétant 2 personnages aux antipodes l’une de l’autre. Autant Ottila est responsable, déterminée, débrouillarde, compassionnelle, autant Gabita (dont le nom Dragut est d’origine ottomane) est passive, infantile, versatile, dépendante, égocentrique. Deux façons de vivre et de prendre en main son destin. Mais combien de personnes, dans notre Europe prétendument si libre et développée, choisissent de ressembler à cette dernière ?
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L'Ennemi Intime "L'Ennemi Intime" (8/10) : Amour/Haine, passions meurtrières, divorce sanglant.
Les films français sur la Guerre d’Algérie ne sont pas encore si courants. Une bonne raison d’aller le voir, en plus de la qualité du scénario, de l’interprétation, et de la mise en scène. "L’Ennemi Intime" est le pendant de films comme "Platoon", "Outrages" ou "La Bête de Guerre". Métropolitains comme autochtones, jeunes appelés comme anciens de la 2-ième Guerre Mondiale sont amenés à prendre des décisions qu’ils voudraient rationnelles, mais ne sont en fait qu’imposées par les circonstances. Le héros d’hier (résistant, ancien combattant, …) devient le salaud du moment (tortures, massacres, mutilations, napalm, …), les anciens compagnons d’armes se livrent à une guerre fratricide, en basculant soit d’un côté, soit de l’autre. Le récit est beaucoup moins manichéen que ne le voudraient certaines critiques, ce qui le rend indispensable, et certainement plus utile pour la formation des jeunes que la lecture de la lettre de Guy Moquet.
(Voir critiques sur CriticoBlog, CommeAuCinéma, Afrik, Excessif, Fluctuat, FilmDeCulte, KrinEin, PibeSan, AgoraVox, SkyMaster21).

20:00 Publié dans Ecrans Larges | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Cinéma |  Imprimer

29/09/2007

Control, d'Anton Corbijn

ControlClair-Obscur lumineux.

Superbe film d’ambiance retraçant les ombres et lumières de la vie de Ian Curtis, sorte de Rimbaud mort de lassitude et de manque de confiance en lui.
Marié et père trop tôt, écartelé entre 2 femmes, victime de crises d’épilepsie, et de substances diverses, il aura brûlé sa vie comme son glorieux prédécesseur.

Sans mélo, sans forcer la légende, Anton Corbijn retrace de façon quasi documentaire le parcours d’un génie devenu star malgré lui.
La bande son, excellente, permet de remettre chaque tube dans son contexte de l’époque, quand l’Angleterre engluée dans la crise, était aussi sombre que ses corons du Nord-Ouest.

Un film indispensable pour ceux qui ont aimé, aiment ou aimeront Joy Division, groupe phare qui illumina la scène anglaise en générant une nombreuse descendance, à l‘instar des Sex Pistols, des Clash, de Siouxsie, de The Cure ou des Stranglers.

Une occasion pour réécouter ou faire connaître les petits bijoux que sont "Unknown Pleasure" et "Closer".

Note : 9/10

In Memoriam :









Compléments :
> Le site du film.
> Des videos sur Telerama.
> Les critiques de CommeAuCinéma, CourrierInternational, ArteTv, Telerama, Excessif, FilmDeCulte, Fluctuat, Critikat.
> Sur les blogs: CriticoBlog, BlogCulturel, MyGardenState, ShotActu.

22/09/2007

La Vengeance dans la Peau (The Bourne Ultimatum) de Paul Greengrass

La Vengeance dans la PeauJason, Médée et les Dents des Dragons Orientaux.

Un bon film efficace, à défaut d’être facile à suivre si on n’a pas vu les opus précédents et si on est sujet au mal de mer. Il vaut mieux ne pas être trop près de l’écran pour ne pas subir négativement les tremblements de caméra et les images parfois floues.

Néanmoins, au delà d’une relecture moderne du film d’espionnage et d’un enterrement du super-espion play-boy (style 007, MI, xXx, etc.), c’est une série de films qui est plutôt intéressante dans ce qu’elle révèle du subconscient collectif américain, ses angoisses, ses fantasmes sécuritaires.
Jason, c’est le héros qui a conquit la Toison d’Or en Asie Mineure, après s’être allié à la magicienne Médée. Il s’empare de ce trésor après avoir tué les soldats nés des dents du dragon de Cadmos. Mais il finit par se suicider, après que Médée ait tué leurs propres enfants, Jason l’ayant délaissée pour la fille du roi de Corinthe. Faut-il y voir une parabole sur la CIA, puissante mais intransigeante, et qui élimine si facilement les siens (Valérie Plame, par exemple) au moindre dépit lié à sa jalousie maladive ?
En tout cas, Bourne (re-Born ?) c’est cet américain moyen (né dans le Montana) près à tout pour son pays, et qui épouse un monstre déshumanisé, sans se rendre compte qu’il se marie essentiellement pour le pire.

Bizarrement, sur les affiches françaises, ce libellé "Ne Rien Oublier, Ne Rien Pardonner". C’est assez paradoxal de vouloir résumer le récit à cette formule lapidaire, car le parcours de Jason est au contraire de se remémorer ses souvenirs (l’oubli s’est déjà produit), de connaître toute la Vérité, et de pardonner à ses poursuivants aussi ignorants que lui des raisons qui les animent. Le but ultime est de faire triompher la Justice, de faire condamner les faiseurs d’illusions, d’affirmer l’importance du libre-arbitre, de la nécessité de pouvoir décider en toute connaissance de cause, sans se laisser aveugler par de fausses informations élaborées par d’autres.

Bourne UltimatumIl affirme l’importance de l’individu dans la société américaine, et la nécessité d’un contrôle démocratique, à l’opposé des dérives actuelles des services secrets vers un modèle totalitaire, au service d’une oligarchie militaro-industrielle, et où la presse ne peut plus jouer son rôle. Mais il continue paradoxalement à célébrer l’illusion d’une toute puissance technologique qui permettrait en espionnant tout le monde en permanence (téléphones, réseaux informatiques, video-surveillance, …) de repérer et d’identifier toute menace potentielle à la sécurité des Etats-Unis. L’échec de la traque de nombreux terroristes montre pourtant qu’il n’en est rien, et que là aussi, le "Facteur Humain" (Graham Greene, 1978) est et restera toujours un composant indispensable.

Note : 7/10

Compléments :
> Le site du film.
> Les critiques de CommeAuCinéma, Telerama, Excessif, FilmDeCulte, Fluctuat, iMedias, KrinEin, DvdCritiques, CriticoBlog, SebInParis.
> le script revu et corrigé (à ne pas lire avant de voir le film).

20/09/2007

Le Pensionnat (Dek Hor) de Songyos Sugmakanan

Le PensionnatSamsara Thaï.

Les films thaïs sont assez peu nombreux à parvenir jusqu’en France. Raison de plus pour aller voir ce très bon film de fantômes, qui commence comme un film d’ados tendance nostalgique, style "La Guerre des Boutons" ou "Les Choristes", pour finir plutôt dans la lignée de "6-ième Sens" ou de "My Left Eye Sees Ghosts".

En évitant les excès violents de "Memento Mori", de "l’Échine du Diable" ou de "Harry Potter", il pose surtout le problème de l'intégration de l’individu dans la Société et de sa rédemption. Le fantôme est un reflet du héros, qui éprouve les mêmes difficultés à communiquer avec son entourage. Il n’est pas un ‘esprit affamé’ cherchant à exister aux dépends des vivants comme dans "Ring", "Histoires de Fantômes Chinois" ou "The Eye", mais un esprit coincé dans un monde parallèle au nôtre, et qui attend avec résignation la fin de sa ‘vie’ et sa future réincarnation. Victime d’une mort violente, et sans doute d’un mauvais karma, il occupe ce qu'un chrétien appellerait un ‘purgatoire’. Il est condamné à revivre les événements qui l’y ont conduit, cherchant à s’améliorer pour accroître ses chances d’accéder à un monde meilleur.

La Roue de la VieDe même le jeune garçon, puni pour avoir interféré avec le monde des adultes, est contraint d’apprendre à vivre avec les autres, et à pardonner à ceux qui lui ont fait du tort. Le pensionnat est un monde inconnu et sans âge, mêlant traditions et modernité (télé, jeux vidéo), dans lequel il faut marquer son territoire, tisser des liens, pour finir par sortir de son cocon et renaître à la Vie.

Bref, un sympathique récit initiatique, avec en plus le charme de la Thaïlande d’il y a 20ans, et de savoureuses références aux comédies fantômatiques de Hong-Kong (via des extraits de "Mr Vampire").

Note : 8/10

Compléments :
> Le site du film.
> Les critiques de SanchoAsia, CommeAuCinéma, Telerama, Excessif, CriticoBlog, KrinEin.
> Dans le même genre, voir aussi : "Les Ailes Grises" (japanime).

27/08/2007

Films de l'Eté 2007

Bientôt la Rentrée. L'occasion de faire un bilan des sorties cinématographiques de ces derniers mois. Bilan rapide étant donné le peu d'intérêt des films sortis dernièrement. En dehors des dessins animés et des documentaires, le cru 2007 ne restera pas longtemps dans les mémoires. Outre les quelques films chroniqués précédemment, certains long métrages arrivent à tirer leur épingle du jeu, au moins le temps de la séance.
Le bilan de fin d'année sera néanmoins rapide à effectuer...

Zodiac "Zodiac" (9/10) : La réalité dépasse souvent la fiction. Donc, pas besoin dans rajouter comme l’avait fait De Palma dans "Le Dahlia Noir", film creux, boursouflé et ennuyeux. "Zodiac" privilégie plutôt l’aspect documentaire qui avait déjà si bien réussi à "Memories of Murder". Les policiers n’y sont pas des supers héros invincibles et inspirés, mais de simples collecteurs d’indices besogneux, opiniâtres, faillibles, en un mot humains. Du coup, suivre l’enquête devient assez fascinant, car on éprouve les mêmes doutes, on tombe dans les même fausses pistes et on bute sur les mêmes difficultés liées à l’obtention de preuves formelles et au respect des règles procédurales. Contrairement à 'Dirty Harry' dans "Scorpio", il ne suffit pas d’une intime conviction, d’une poursuite en voiture et de quelques coups de feu pour mettre hors d’état de nuire un serial killer, même quand on a réussi à le mettre dans la liste des suspects. C’est sans doute ce traitement réaliste, et sans concessions, qui n’a pas plu au public américain. Car le film pointe aussi la mauvaise communication entre les différents services de police, la cruelle absence de techniques scientifiques d’analyse, l’importance démesurée donnée à la graphologie, le respect tatillon de la procédure conduisant à écarter des indices, la faiblesse des témoignages humains dans un contexte de paranoïa grandissante. Il faut aussi noter que le 'tueur du zodiaque' était un blanc. Un noir ne serait sans doute pas resté aussi longtemps en liberté.
(Voir critiques sur: CriticoBlog, CommeAuCinéma, Telerama, Excessif, Fluctuat, FilmDeCulte, iMedias, KrinEin, HellJohn, Niklas, SebInParis, PibeSan).

Pirates des Caraïbes 3 "Pirates des Caraïbes 3, Jusqu'au Bout du Monde" (8/10) : La troisième partie des trilogies est souvent l’occasion de constater une baisse importante de la qualité globale des longs métrages, le but étant plus de maximiser les bénéfices encaissés que de satisfaire le spectateur. "Pirates des Caraïbes 3" est donc une bonne surprise. Toujours aussi déjanté, visuellement beau et impressionnant, globalement bien joué, multipliant les rebondissements scénaristiques, mélangeant habilement le pur récit de pirates à la Stevenson et les mythes séculaires de la mer (odyssée d’Ulysse, voyages de Simbad, Hollandais Volant, Capitaine Nemo, Kraken, …). La cerise sur le gâteau est d’avoir un film assez peu hollywoodien sur le fond, sans happy end, commençant avec la mort d’un enfant, et faisant des pirates du monde entier (anglais, français, espagnols, africains, perses, chinois, malais) de vrais héros face à la tentative de domination et d’uniformisation d’une multinationale anglo-saxonne. Pas mal pour une production Disney !
(Voir critiques sur CriticoBlog, CommeAuCinéma, Excessif, Fluctuat, FilmDeCulte, iMedias, KrinEin).

Shrek 3 "Shrek 3" (7/10) : "Ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants". La saga Shrek arrive logiquement à son terme, et les scénaristes ont eu apparemment beaucoup de mal à trouver de quoi parler. D’où, un rythme un peu plu décousu, une énième tentative du Prince Charmant de prendre le pouvoir, une prolifération de nouveaux personnages largement sous-exploités, un humour moins transgressif, moins innovant, moins révolutionnaire. Les gens heureux n’ont pas d’histoire(s). Après les fiançailles, le mariage puis les enfants, le futur Shrek 4 aura logiquement encore plus de mal à innover, sauf à mettre résolument l’accent sur un autre personnage principal (l’Ane, le Chat Potté, les enfants Shrek, … ?).
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Harry Potter 5 "Harry Potter et l'Ordre du Phénix" (7/10) : Et de 5 ! Le feuilleton à succès du moment se poursuit année après année avec des épisodes qui tiennent globalement la route. Celui n’est pas trop mal, même s’il est apparemment très (trop) résumé par rapport à son équivalent papier. Ceux qui n’ont pas vu les épisodes précédents ont intérêt à suivre des cours de rattrapage. Le public visé est de 2 sortes : les aficionados, qui ont besoin de voir et lire tout ce qui concerne leur héros préféré, et ceux qui n’ont pas envie de se taper les milliers de pages de la version écrite. Les autres auront intérêt à aller voir autre chose.
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Persepolis "Persepolis" (9/10) : La grande Histoire au travers de la petite. Le procédé n’est pas nouveau, mais ça fonctionne toujours aussi bien. Le passage de la BD au grand écran est particulièrement bien réussi, et en respecte aussi bien la forme que l’esprit. Réalisée par des américains, on aurait eu droit à une version caricaturale de l’Iran, bien éloignée des messages que parvient à nous faire passer Marjane Satrapi. A voir absolument, puis à compléter par la BD qui est (évidemment) plus détaillée.
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Hot Fuzz "Hot Fuzz" (8/10) : Robocop dans la campagne anglaise. Difficile d’être un super-flic dans un trou perdu où il ne se passe apparemment rien ou presque. Mais au royaume du Five O’Clock tea, les apparences sont souvent trompeuses. Parodie des films d’action testostéronés, croisement entre les recettes sans finesse des films américains et les traditions des enquêtes policières policées britanniques, le film est un petit bijou d’humour rehaussé de non-sense, cher à nos voisins d’Outre Manche. Seul regret, un final débridé difficilement maîtrisé, qui aurait gagné à être un peu plus sobre.
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Raisons d'Etat "Raisons d’État (The Good Shepherd) " (8/10) : Trahisons et Mensonges dans le contexte de la création de la CIA, ou le basculement d’un régime démocratique parlementaire vers une autocratie au service du lobby militaro-industriel. Surestimant volontairement ses ennemis pour obtenir plus de crédits et de pouvois, échappant progressivement au contrôle démocratique, éliminant sans remords ses amis et alliés sur de simples soupçons, se laissant facilement abuser par le KGB et ses taupes anglaises, la CIA n’a jamais réussi à remplir les missions que ses créateurs lui avait fixé. Le montre de Frankenstein, grandi trop vite et échappant à tout contrôle, n’a malheureusement pas fini de provoquer les dégâts qu’on connaît. Un bon film, loin des jamesbonderies habituelles, plus proche des bons romans de John Le Carré, et des films politiques comme Syriana.
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Les Simpson "Les Simpson" (8/10) : N’ayant pas de télé, je n’avais encore jamais eu l’occasion d’en voir un épisode entier. Finalement, ce n’est pas mal. Amusant, bien rythmé, égratignant gentiment la société américaine, ses valeurs terre-à-terre, sa beaufitude profonde. On peut néanmoins lui reprocher une morale un peu trop disneyenne (importance donnée à la famille, chance donnée même au pire des idiots, etc.). Dans le même registre, "South Park" est quand même un peu plus subversif.
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Ratatouille "Ratatouille" (10/10) : Un chef d’œuvre de plus pour Pixar, comme d’habitude. Chez eux, on peut aller se restaurer les yeux fermé. Les plats y sont de qualité, le personnel mérite largement ses étoiles, et on y passe une soirée toujours agréable. Alors qu’Hollywood multiplie généralement le fast-food industriel, le recyclage des restes et les plats réchauffés, il est réconfortant de voir des artisans capables de sélectionner les meilleurs produits, inventer de nouvelles techniques, et les combiner à la perfection pour proposer un menu au niveau aussi élevé. Disney ferait bien de s’en inspirer pour le reste de sa production.
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