28/04/2007
Sunshine
Comment Cramer Quelques Millions.
Finalement, Danny Boyle ne sera sans doute le réalisateur que de 2 bons films ("Trainspotting" et "Petits Meurtres Entre Amis").
Après les calamiteux "La Plage" et "28 Jours Plus Tard", rebelote avec le même scénariste qui s’essaie à l’aventure spatiale. Si les premières minutes peuvent faire illusion, avec une image superbe, des décors très inspirés, un casting alléchant et un argumentaire scientifique a priori valable, force est de constater que ça ne dure pas très longtemps.
Personnages caricaturaux, incohérences scientifiques, évolution du film vers un 'slasher movie' pour adolescent américains, caméra épileptique, rien qui puisse concurrencer les chefs d’œuvres du genre.
Il ne faut quand même pas avoir un doctorat en physique pour savoir qu’en l’absence de gravité, sur un vaisseau qui ne tourne pas sur lui-même, les astronautes devraient flotter dans la cabine, les liquides ne devraient pas rester sagement au fond des récipients ouverts et les plantes ne pas pousser droit. Au mieux, au plus près du soleil, la gravité devrait orienter leurs pieds vers l’avant ou l'accélération les orienter vers l'arrière. Ils devraient donc passer leur temps à monter et descendre le long du vaisseau, au lieu de courir au même niveau. Sans compter les nombreux documentaires issus de la NASA, des films comme "2001" (en 1968 !) présentaient pourtant déjà les choses correctement.
Il faut également vraiment prendre les gens pour des imbéciles pour vouloir leur faire croire que l’élite des scientifiques spatiaux, après des années de sélection impitoyable, soient capables de tous péter les plombs au premier incident venu, après seulement quelques semaines de vol.
Bref, encore beaucoup d’argent dépensé pour pas grand-chose, alors que des chefs d’œuvre de la littérature de Science-fiction aux contenus bien plus intéressant, auraient pu être utilement adaptés à la place ("Rendez-Vous avec Rama" par David Fincher ?).
Note: 5/10
Compléments :
> Le site du film.
> Les critiques sur CommeAuCinéma, Telerama, iMedias, Fluctuat, FilmDeCulte.
> Sur les Blogs: CriticoBlog, SebInParis, PibeSan, Matoo, YouVox, NicoCiné.
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25/04/2007
Films du Printemps 2007
Un Printemps pas très ensoleillé dans les Salles Obscures.
Retour de vacances difficile, entre activité professionnelle très absorbante et dispersion vers une campagne électorale particulièrement démagogique.
Sur les écrans, rien de bien transcendant depuis quelque temps, rien qui n'incite vraiment à des commentaires originaux. Heureusement, quelques petits films sortent du lot et méritent d'être vus, ne serait ce que pour s'aérer la tête. Ils ne feront pas partie des palmarès de fin d'année, mais abordent des sujets intéressants ou renouvellent l'approche d'un sujet plus traditionnel.
"Contre-Enquête" (7/10) : Le sujet est assez casse-gueule (serial killers, meurtres d'enfants, fiabilité de la justice, ...), la réalisation pas tout à fait maîtrisée. Mais acteurs et réalisateur s'en sortent finalement pas trop mal, et on reste scotché à l'écran jusqu'à la fin. Rien qui justifie les critiques incendiaires vues ici ou là. Selon sa sensibilité, on y verra ou pas une apologie de certaines méthodes expéditives, mais le sujet mérite d'être posé dans un film français moins caricatural que ce qu'on voit d'habitude dans les productions hollywoodiennes équivalentes.
(Voir critiques sur: CriticoBlog, CommeAuCinéma, FilmDeCulte, Excessif, iMedias, KrinEin, DvdCritiques).
"Le Direktor" (6/10) : Là par contre, il faut aimer Lars Von Trier pour pouvoir supporter le film. Mélange de critique sociale, de cinéma expérimental, de pochade d'étudiant et d'humour à la Lars Von Trier, il ne peut évidemment pas plaire à tout le monde. Mais si on est familier de l'univers du réalisateur, et assez curieux pour envisager de voir quelque chose qui sort de l'ordinaire, c'est un film intéressant, plus que ses dernières réalisations 'dogmatiques'.
(D'autres points de vue chez CriticoBlog, CommeAuCinéma, FilmDeCulte, Critikat, Telerama, Excessif, KrinEin, Cinémapolis).
"Un Nom pour un Autre" (8/10) : Emigrés d'Aujourd'hui. New York de nos jours, dans l'intimité d'une famille d'immigrés indiens. Une belle chronique douce amère de la vie de tous les jours, depuis le choc culturel imposé à la mère, jusqu'à la difficile intégration du fils partagé entre les 2 mondes. Beaucoup de tendresse et d'humour de Mira Nair envers ses personnages, dans un film qui milite pour le droit à vivre où l'on veut, tout en respectant le droit à la différence et le respect des traditions.
(Voir critiques sur CommeAuCinéma, Fluctuat, FilmDeCulte, Excessif).
"Golden Door" (8/10): Immigrations choisies, émigrations imposées. Les époques changent, les problématiques restent. Il y a un siècle, les paysans de certaines régions reculées de l’Europe de l’Ouest étaient dans la même situation que celle de nos clandestins actuels. N’ayant rien à perdre, attirés par une vision idyllique d’une Amérique qui était pour eux la Terre Promise (et dans laquelle coulaient le lait et le miel …), ils s’embarquaient dans un voyage sans retour possible, au prix de cruelles désillusions. Dans une Terre globalisée, où la propagande des Etats riches se diffuse plus facilement que les réalités socio-économiques, il est illusoire de vouloir réguler de façon ‘scientifique’ une immigration qui de tous temps s’est basée sur l’imaginaire, le fantasme, la rumeur. On peut toujours essayer de transformer la statue de la Liberté en gardienne des frontières, la force des vagues aura toujours raison des obstacles artificiels. Un très beau film, très onirique, pour rappeler quelques évidences à des gouvernements déconnectés de la réalité.
(Plus de détails sur CriticoBlog, CommeAuCinéma, Fluctuat, FilmDeCulte, Excessif, Matoo).
"NorWay of Life" (8/10): Le Paradis sur Terre. Dans un pays indéfini, où n’existe ni chômage, ni pénuries, ni tension sociale, ni problèmes d’aucune sorte, peut-on être heureux ? Dans un Paradis qui ressemble à une social-démocratie d’Europe du Nord, où l’apparence des relations compte plus que la chaleur des rapports humains, un trublion cherche à retrouver les sensations de l’époque où il était jeune et vivant. Odeurs, couleurs, rires, lumières (très méditerranéens) s’opposent à l’uniformité générale d’une société où tout a été lissé, uniformisé, aseptisé pour le bonheur de la majorité, et où des anges gardiens impersonnels veillent en douceur à ce que rien ne vienne déranger le bon fonctionnement du système. Une très bonne illustration du meilleur des mondes possible, vers lequel tend nos civilisations modernes. Seule la fin de ce très bon film fantastique est un peu obscure (à quoi correspond l’Enfer glacé dans lequel se retrouve finalement le héros ?).
(Voir critiques sur CriticoBlog, CommeAuCinéma, Telerama, FilmDeCulte, Excessif, SebInParis).
"La Tête de Maman" (7/10) : Je vais mal, Ne t’en fais pas. Un premier petit film sympathique, dans la lignée de "Je Vais Bien, Ne t'en Fais Pas" ou "Comme Une Image". Sous l'aspect d'un film d'initiation, une belle réflexion sur la vie, ses espoirs déçus, la relativité des choses. Karin Viard, Kad Merad et Pascal Elbé sont excellents comme d'habitude, dans des aventures tragi-comiques qui se délitent un peu vers la fin.
(Voir critiques sur CriticoBlog, CommeAuCinéma, Excessif, AvoirAlire, AuFéminin, GrandesPoches, CinéFeed, FenêtreSurToile).
"Les Contes de TerreMer" (6/10) : Retour sur Terre. Petite déception sur le dernier Ghibli, réalisé par le fils de son père. Si le 'style' Ghibli est toujours là, avec des images superbes, le scénario est incroyablement léger et le rythme un peu faiblard. Pourtant, le "Cycle de TerreMer" d'Ursula K.LeGuinn aura dû fournir assez de matière pour un film un peu plus dynamique. Peu de personnages à l'écran, beaucoup de questions sans réponses et de situations trop peu développées. La fin en devient du coup incompréhensible (pourquoi une fille de la Terre devient-elle un dragon, symbole de l'Air et du Feu ?). Espérons Goro Miyazaki saura surmonter les lacunes de ce premier film, ou que les moyens du studio seront mieux employés entre les mains d'un autre réalisateur plus talentueux.
(Voir critiques sur CriticoBlog, CommeAuCinéma, OrientExtrême, Cinémasie, iMedias, KrinEin, Fluctuat, FilmDeCulte, Excessif, Telerama, Matoo, PibeSan).
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24/03/2007
300 de Zack Snyder
Une Sparte US contre le reste du Monde.
A première vue, "300" est un péplum de plus, avec un fond historique plus ou moins respecté, des culturistes aux muscles saillants, des batailles spectaculaires avec beaucoup de morts et de sang versé. Le genre n’est pas nouveau, mais les techniques se sont améliorées ces dernières années, notamment depuis "La Bataille des Thermopyles", nanard sorti en 1962.
"300" est assez impressionnant visuellement et le mode de vie spartiate est globalement respecté. Le film est du niveau d’"Apocalypto" de Mel Gibson, ni vraiment excellent, ni particulièrement mauvais. On est en tout cas un cran au dessus des navets historiques récents ("Troie", "Kingdom of Heaven", "Alexandre") qui réécrivaient l’Histoire de façon assez bizarre. Mais vu la minceur du scénario et de la psychologie des personnages, le challenge n’était pas trop difficile.
Là où le bât blesse, c’est dans la multitude de petits détails qui s’infiltrent insidieusement dans le décor.
Que Sparte ait été une nation guerrière pratiquant l’eugénisme à grande échelle, certes. Mais était-il nécessaire de faire d’Éphialtès un spartiate difforme qui trahit son pays ? Pourquoi autant d’handicapés, d’homosexuels/lesbiennes à la cour de Xerxès, dépeint lui-même comme un éphèbe efféminé sur un char de Gay-Pride ? On notera également les athéniens traités avec mépris (car ‘ils préfèrent les garçons’), l’émissaire perse d’origine africaine, les visages hideux des ‘immortels’, le rôle des autres grecs fortement minimisé.
Une pseudo-démocratie obsédée par la pureté génétique d’un côté, un empire pluri-ethnique et multi-culturel systématiquement présenté comme dégénéré de l’autre. Qui sont les ‘bons’, qui sont les vrais ‘méchants’ ?
Bref, c’est assez beau esthétiquement, mais à prendre avec de nombreuses réserves. Le scénario est malheureusement une copie conforme (à part les développements avec la reine de Sparte) de la la BD de Franck Miller, qui vient d'être également rééditée, et qui contient les mêmes éléments fascistes, xénophobes et homophobes. C'est assez décevant de la part de l'auteur de "Sin City" et de "Liberty / Martha Washington". Mais il semble que Miller soutienne dorénavant sans limites les néo-conservateurs américains et leur croisade contre tous ceux qui ne leur ressemblent pas. Ce qui explique que cette 'busherie' ait été portée à l'écran. Faut-il leur rappeler que Sparte, épuisée par les guerres continuelles, a fini par disparaître des nations qui comptaient (après une alliance avec la Perse!), et que c'est finalement Athènes, vrai modèle de démocratie, qui finit par devenir la référence de l'ensemble du monde grec classique ?
Note : 6/10
Compléments :
> Le site du film.
> Le dossier de "Peplum".
> Les critiques de "CommeAuCinema", "DvdCritiques", "iMedias (1)", "iMedias (2)", "Fluctuat", "FilmDeCulte", "Excessif (pour)", "Excessif (contre)", "Critikat", "AVoirALire", "KrinEin".
> Sur les Blogs: "Blogywoodland", "LeBalDesVauriens".
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20/03/2007
La Cité Interdite (Curse of the Golden Flower)
"Or et Jade à l'Extérieur, Pourriture et Décadence à l'Intérieur".
Zhang Yimou a été un réalisateur talentueux. "Le Sorgho Rouge", "Judou", "Epouses et Concubines", "Qiu Ju, Une Femme Chinoise", "Vivre", "Pas un de Moins", "Happy Times" ont été une belle suite de petits chefs d’œuvre, admirés à juste titre et souvent récompensés dans les festivals internationaux.
Cela ne devait pas lui suffire, car en plus de l’organisation des spectacles des Jeux Olympiques de Pékin en 2008, vaste opération de propagande pro-communiste, il accumule depuis les films à gros budget formatés pour le plus grand nombre, et invariablement voués à la glorification du pouvoir central.
"Hero" justifiait les massacres opérés par le premier empereur au motif qu’il avait unifié la Chine [1]. "Le Secret des Poignards Volants" montrait l’impossibilité pour 2 individus de s’opposer au système, et la prééminence absolue du chef sur ses subordonnés. "Curse of the Golden Flower" (fastueusement produit par le japonais Sony [2]) continue cette série en consacrant la dictature du chef, seule et unique loi à observer par le commun des mortels. Liens familiaux, rites et lois, respect de la personne humaine et de la parole donnée, ne pèsent rien face à l’arbitraire de celui qui détient le pouvoir absolu, même s'il sacrifie l'avenir à la satisfaction de son Ego.
Dans le contexte chinois moderne, c’est la justification de toutes les purges ayant décimé les opposants au régime, les élites intellectuelles mal-pensantes, les étudiants et paysans rêvant d’un avenir meilleur. Le massacre de la cour du palais renvoie à celui de la place TianAnMen en 1989, tout aussi rapidement nettoyée pour conforter le mythe d’une Chine une et indivisible.
Le film plaira peut-être à de nombreux occidentaux sans références culturelles chinoises, du moins s’ils ne sont pas écoeurés par la profusion de décors et de costumes très kitch, et l’aspect assez creux et répétitif du scénario (je crains quelqu’un, donc je l’élimine).
Seuls points positifs, l’aspect esthétique du film (l’argent investi est bien visible à l’écran) et la qualité des acteurs, qu’on préférait pourtant voir dans des films plus ambitieux.
Tant qu’à voir un film de ce genre, mieux vaut lui préférer "Wu Ji, la Légende des Cavaliers du Vent" (Chen Kaige), descendu par la critique et de nombreux spectateurs, mais qui prenait parti pour les sans-grades opprimés, notamment un esclave orphelin venu du 'Pays des Neiges', référence transparente au Tibet sous la botte chinoise.
[1] Sur le même thème, il vaut mieux voir "L’Empereur et l’Assassin" de Chen Kaige, nettement plus critique sur la vie de Qin Shi Huang.
[2] Dans ces cas là, le Yen n’a pas d’odeur et on oublie facilement les exactions de la 2-ième Guerre Mondiale, pourtant régulièrement remises en avant.
Note: 5/10
Compléments :
> Le site du film.
> Les critiques sur "CommeAuCinema", "LeMonde", "NouvelObs", "Figaroscope", "Telerama", "Excessif", "FilmDeCulte", "Fluctuat", "AVoirALire", "DvdCritiques", "SanchoAsia", "Cinemasie".
> Sur les Blogs: "OrientExtreme", "PibeSan", "ChinaCinema", "Shangols", "SurLaRouteDuCinema", "GrandesPoches", "Racines", "DérapagesSynaptiques", "TourDuMonde 2006 2007".
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18/03/2007
Les Témoins
Ils ne mourraient pas Tous, mais Tous étaient frappés.
Retour vers le début des années 80, époque de transition dans bon nombre de domaines. Musical avec le passage du disco et du rock pompier au punk/new wave et à la soul. Economique et social avec la fin des '30 glorieuses', l’accroissement dramatique du chômage et la victoire de Mitterrand aux élections présidentielles. C’est aussi la fin du rêve soixante-huitard dans le domaine des relations personnelles. Le VIH remet en cause une certaine insouciance et annonce des lendemains qui déchantent.
Bizarrement, on ne retrouve que peu des aspects de l’époque dans le film de Téchiné. L’ensemble est assez intemporel, utilisant des lieux très 'bateau', de l’Ile de la Cité à une villa de la Côte d’Azur. La musique, à l’exception notable de "Marcia Baila" est plutôt passe-partout, on ne ressent aucun des problèmes socio-économiques du moment. Le milieu choisi (médecins, artistes, fonctionnaire, …) est en effet plutôt à l’abri de ce que commencent à subir de plus en plus durement, étudiants, ouvriers et employés. Rien non plus sur la peur viscérale éprouvé par certains face au Sida, les fausses informations circulant sur les modes de contamination, le refus des cafetiers de laisser entrer les sidéens dans leurs établissements, la campagne de Le Pen contre les ‘sidaïques’ (il réclamait pour eux des camps de concentration).
Téchiné ne s’embarrasse donc pas de vraisemblance, préférant un passé idéalisé à la dure description de la réalité. En témoigne le rôle de Sami Bouajila, simple inspecteur de police beur, marié à une fille de bonne famille juive, et possédant un brevet de pilote (!). Parmi les autres fausses notes relevées par certains, des modèles de voitures qui n’existaient pas à l’époque, des draps hospitaliers millésimés 2006, une Tour St-Jacques en plein ravalement, une exposition sur le Pont des Arts, des jardins du Trocadéro un peu trop fréquentés, … On s’énervera aussi de la pub omniprésente pour une marque d’aliment pour bébés.
Malgré tout, l’ensemble est assez touchant, grâce à des personnages bien campés et bien joués. On ressent également très bien la cassure qui se fait dans les têtes et les actes de tout ce petit monde. A l’époque baba-cool du début, permissive et axée sur un plaisir égoïste, succède une période de douleur et de remise en cause. Le monde ancien s’écroule et accouche d’une nouvelle ère où il faut se battre pour vivre et où l’interdépendance des protagonistes implique leur responsabilité collective. Certains ne sont pas capables de s’adapter et se laisse couler. D’autres y trouvent l’occasion de s’affirmer et de donner la vie à ce qu’ils portaient en eux (concert, livre, activisme antisida, …).
Bref, un film à voir pour tous les anciens combattants de l’époque, partagés entre la nostalgie et la satisfaction de s’en être sorti. Les autres ne devaient pas non plus s’ennuyer, mais ils risquent de se laisser en partie abuser par ce vrai-faux témoignage. Ca reste malgré tout une belle ode à la vie.
Note: 8/10
Compléments :
> Les critiques de "CommeAuCinema", "Telerama", "L'Humanité", "Excessif", "iMédias", "DvdCritiques", "AVoirALire", "Chronic'Art".
> Sur les Blogs: "Matoo", "L'Ouvreuse", "CriticoBlog","SurLaRouteDuCinéma", "Racines", "BlogL'Eponge", "Cinegotier", "CinéBlogywood", "Shangols".
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