08/09/2006
Chine du Nord: Route de la Soie
Route de la Soie, Route du Bouddha
La « Route de la Soie » : un mot magique qui recouvre deux mille ans d'histoire. Un voyage d'oasis en oasis au cœur de ce qui fut longtemps pour les Chinois « l'Ouest barbare ». Du couloir du Kan Su à la dépression de Tourfan, en bordure des déserts de Gobi et du Takla Makan, on peut suivre pas à pas l'éclosion puis l'épanouissement du bouddhisme chinois. On y découvre les traces des grands courants de civilisation et on pénétre dans le domaine des populations turco-mongoles, à la porte de l'Asie centrale.
Quelques informations complémentaires ci-dessous.
Bibliographie:
. "Marco Polo et la Route de la Soie": de Jean-Pierre Drège (Gallimard Découvertes).
. "Route de la Soie": Guide Olizane.
. "Routes de la Soie: Sur les Traces des Caravanes": de Elise, Louis-Marie et Thomas Blanchard (Editions Ouest-France).
Cinématographie:
. "Chine: la Route de la Soie" (2005): documentaire de la série Dvd Guides (TF1).
. "Eurasia: A la conquête de l'Orient" (2006): documentaire historique franco-japonais (NHK/TV5).
Infos - Web:
. Une "carte détaillée" en pdf.
. Une synthèse historique.
. Sur "Wikipepia".
. Dossier "Route de la Soie" sur Chine-Informations.com.
. Office du Tourisme Chinois au Canada (en français).
. Dossier Chine sur le site de "l'Université Canadienne de Laval"
. "Easy Voyage": Informations pratiques .
. Chez "Clio": dossier culturel sur la Chine.
Photoramas:
. Sur le "Blog de JF Bossard": photos d'un voyage effectué en 2004.
. Le PhotoBlog de Nicolas Monnier (Juin 2005).
. Mes propres photos sur Picasa :
Chine - Route de la Soie 2006 |
La Route de la Soie en France:
. Le "Festival d'Ile de France" 2006 (3 septembre au 15 octobre) sera consacré à la Route de la Soie (tous les détails sur leur site).
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14/07/2006
Kamikaze Girls (Shimotsuma Monogatari)
Kawaï Attitude: la Vie en Rose.
Sorti au Japon 2 ans avant "Volver", voilà encore un film peuplé presque uniquement de femmes, les quelques spécimens masculins étant particulièrement en dessous de tout. Mais là où l’espagnol ressassait les fantômes du passé, Tetsuya Nakashima s’incruste résolument dans le présent et la modernité.
Momoko, petite philosophe Zen pourvue de parents ratés, vit chez sa grand-mère dans une très lointaine banlieue de Tokyo. Détachée des contingences relationnelles, elle ne s’intéresse qu’à une chose: la mode tendance rococo, pleine de frous-frous rose bonbon et de dentelles brodées à la main.
Elle rencontre alors son exact opposé, Ichigo, garçon manqué, membre d’un gang de 'bikeuses', qui pratique comme personne le crachat et le coup de boule, en réaction à une enfance difficile.
La juxtaposition des contraires est alors la source d’une très bonne comédie à la japonaise, où les individus, même quand ils se définissent par rapport à des traditions occidentales (rockeurs, lolitas, motardes, fashion-victimes, …) n’oublient jamais leur appartenance à un même groupe humain. L’esprit du Japon moderne y est particulièrement bien retranscrit, écartelé entre développement de l’individualisme et respect forcené de la communauté. La présence du Bouddha géant de Ushiku, qui plane sur une partie du film est également là pour nous rappeler cette interdépendance de toute choses et l’impermanence des situations.
Visuellement, le film mélange un scénario de mangas pour adolescentes, l’humour des films de yakusas de Takeshi Kitano et l’esthétisme Kawaï tout en couleurs pastel et acidulées.
Bourré d’énergie et de bonne humeur, il est largement au dessus du "Marie Antoinette" de Sofia Coppola qui explorait le même thème d’adolescentes ayant du mal à trouver leur voie, avec le même univers kitsch, sucré et surchargé.
Note : 9/10
Compléments :
> Fiche Cinéfil.
> Les sites du film: français et japonais.
> Une Interview de Tetsuya Nakashima.
> Les critiques du film sur "Fluctuat", "Excessif", "FilmDeCulte", "EcranLarge", "Chronic'Art", "iMedias", "WebOtaku", "LaCouture".
> Sur les blogs: "DragonSpot", "SurLaRoute DuCinéma", "CultureCafé", "Sancho does Asia".
> Une analyse du Kawaï dans l'univers du Manga.
> L'Art Contemporain Kawaï.
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01/07/2006
Dikkenek
Humour Belge, Humour Noir.
Peut-on rire de tout ? Oui, si c'est drôle et qu'on a le sens de l’Humour.
L’Humour Belge, c’est comme leurs frites. C’est gros, c’est gras, un peu lourd sur l’estomac, mais ça rassasie les plus affamés. Là où l’Humour Français prétend faire dans la subtilité, le mot d’esprit (Cf. "Ridicule"), au risque d’être incompréhensible par le commun des mortels, l’Humour Belge n’hésite pas à s’attaquer aux sujets qui fâchent et qui tâchent, sans vraiment respecter le 'politiquement correct'.
"Dikkenek" (l’équivalent de 'Gros Bœufs' en Version Française) s’attaque donc résolument à la malbouffe, aux fils à papa, aux bourgeois(es) friqué(e)s, aux maquignons, aux vidéastes semi-professionnels, aux dragueurs de night club, aux rêveurs romantiques, aux obsédés sexuels, aux fumeurs de pétards, aux piliers de bars, aux vieux, aux beurs, aux racistes, aux flics, aux lesbiennes, aux ripoux de tous bords …
Personne ne sort indemne de ce tir aux pigeons de foire, et c’est particulièrement jubilatoire.
Produit par Luc Besson, qui n’avait apparemment pas lu le scénario (heureusement !), il enchaîne les situations comiques et décalées.
Certes, les réalisateurs ne sont pas des 'professionnels de la profession', et le budget n’était pas très important, mais la brochette d’acteurs franco-belges, tous excellents, fait de ce film un petit bijou, dans la lignée de "C’est arrivé près de Chez vous" ou de "Bernie".
A voir absolument donc par ceux qui aiment un humour particulièrement caustique. A éviter par contre, par ceux qui sont amateurs de 'fricadelles' ou de grande cuisine. Ils risqueraient d’en perdre l’appétit.
Note : 8/10
Compléments :
> Fiche Cinéfil.
> Le site officiel du film.
> Sketches de Florence Foresti sur YouTube.
> Les critiques du film sur 'iMédia', 'CommeAuCinéma', 'Fluctuat', 'Excessif', 'FilmDeCulte', 'Elle', 'NyAllezPas!'.
> Sur les blogs d'Allociné, de 'Critico-Blog', 'NormanBates', 'NiklasOnline', 'Cine2909', 'BlakeEdwardsPinkPanther', 'CineFan'.
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06/04/2006
Bhoutan (Druk Yul)
Le Pays du Dragon Tonnerre
Petite pause pour deux semaines de vacances dans un des derniers royaumes himalayens épargné par la mondialisation, mais coincé entre la Chine et l'Inde.
A l'heure où l'Asie entre à grand bruit dans le 21-ième siècle, sous le signe de la mondialisation, le petit royaume du Bhoutan, accroché au flanc de l'Himalaya, protège jalousement ses traditions et son mode de vie quasi médiéval. Au pied des vertigineux sommets éternellement enneigés, les forêts de rhododendrons et de magnolias, parées d'une infinie variété d'orchidées, sertissent les vallées verdoyantes recelant des trésors d'architecture. Le temps semble s'être arrêté autour des maisons traditionnelles, richement décorées de bois qui parsèment la mosaïque des champs, dominées par les impressionnantes silhouettes des dzongs. Spécificité bhoutanaise dans le monde himalayen, ces forteresses–monastères, où se concentrent les pouvoirs religieux et laïques, attirent chaque année la population des vallées à l'occasion des "tshechus", danses rituelles des moines. Chacun paré de ses plus beaux atours vient partager ces moments d'intense spiritualité, qui célèbrent les victoires de l'enseignement du Bouddha sur les forces obscures. Voyage exceptionnel dans un pays mythique, véritable conservatoire des modes de vie himalayens, où le tourisme est sévèrement contingenté et où le respect de l'écologie remplace la course à la modernisation. (Intermèdes)
La Suisse de l’Himalaya.
Situé au cœur des Himalayas, le Bhoutan (0,7 millions d'habitants autochtones et au moins autant d’immigrés, sur 47.000 km2) partage avec la Suisse (7,4 millions d'habitants sur 41.285 km2) un certain nombre de caractéristiques géographiques et historiques.
Il est essentiellement formé de petites vallées, entourées de massifs vertigineux et reliées entre elles par quelques cols. Il est peuplé de plusieurs ethnies aux cultures, langues et modes de vie différents (conséquence de l’isolement des vallées), mais soudés par une religion commune. Il est entouré de grands empires (Inde, Chine, Tibet, Népal) contre lesquels il a toujours dû se positionner. La formation du pays s’est faite au 17-ième siècle par une théocratie d’origine tibétaine (Bhoutan veut d’ailleurs dire 'peuplé de tibétains'), mais l’identité nationale s’est construite sur le rejet de cette hégémonie. La déliquescence du pouvoir temporel a conduit en 1907 à la formation d’une monarchie absolue, le premier roi étant le plus puissant des gouverneurs provinciaux.
Actuellement, il aspire à rester neutre et non-aligné, respectueux de l’écologie et des traditions, mais est obligé de se positionner par rapport à ses puissants voisins. Menacé par l’impérialisme chinois, il est totalement dépendant de l’aide militaire, technique et financière de l’Inde, ainsi que des subventions de trop rares donateurs (Suisse, Japon, …).
La petite taille du pays ne permet cependant pas d’établir de nombreuses relations internationales. Il ne possède par exemple que 6 ambassades (Inde, Bangladesh, ONU New York, ONU Genève, Thaïlande, Koweït) et 8 consulats honoraires (Belgique, Allemagne [2], Pays-Bas, Hong-Kong, Japon, Corée, USA) à l’étranger. Preuve du désintérêt de la majorité nos gouvernements, seules 10 représentations diplomatiques se sont installées à Timphu (Inde, Bangladesh, Thaïlande, Japon, Canada, Autriche, Danemark, Pays-Bas, Suisse, ONU).
Un pays plein de contradictions.
Jusque dans les années 1950, le pays vivait dans un régime féodal, complètement coupé du monde extérieur. L’invasion du Tibet par la Chine a eu pour conséquence un réveil brutal, l’ouverture des frontières et une recherche forcenée de la reconnaissance internationale (adhésion à l’ONU et aux grands organismes internationaux).
Cela entraîne quand même un écart de plus en plus grand entre le mode de vie traditionnel et l’implantation de la modernité.
Si l’Ouest du pays se modernise au contact de l’Inde; l’Est reste toujours difficilement accessible. La télévision (satellites, câble, depuis 1999) envahit les foyers, imposant des schémas culturels différents. Les bhoutanais, agriculteurs l’été, artisans et commerçants l’hiver, ne possèdent pas de traditions fortes dans les activités industrielles, commerciales et de services. Les emplois qui se créent dans ces domaines sont donc assurés par des immigrés (indiens, népalais) dont le nombre inconnu est certainement supérieur à la population d’origine.
Si le costume traditionnel est théoriquement obligatoire dans la journée ainsi que pour toute relation avec l’Administration, on observe que les plus jeunes sont de plus en plus tentés de passer au jeans et aux T-shirts de marques occidentales.
Si le pays est officiellement non-fumeur, de nombreux trafics avec les pays voisins permettent d’alimenter une population qui fume beaucoup quand elle est à l’abri des regards.
Si l’écologie fait partie des priorités nationales (70% d’espaces boisés et naturels protégés), on commence à noter des décharges sauvages dans certains endroits, polluées par des emballages qui ne sont plus biodégradables.
La régulation des naissances n’est pas encore complètement entrée dans les mœurs. Les bhoutanaises ont 4,7 enfants en moyenne. D’où des problèmes pour trouver de quoi construire de nouvelles maisons traditionnelles en bois, celui-ci étant fourni par l’administration en fonction des besoins et des ressources du pays. De même, les bandes de chiens errants prolifèrent, malades (gale, poux, …), peu nourris, mais étonnamment peu agressifs.
Bien que profondément bouddhistes (toutes les maisons ont leur autel privé), les bhoutanais sont également très joueurs et très superstitieux. L’argent circule donc beaucoup (paris, ‘dons’, …) d’une façon pas toujours très conforme à une morale orthodoxe. Le bétel est également très prisé et l’alcool (arak ou chang) offert volontiers, apportant une hébétude pas très conforme aux canons bouddhistes.
Perspectives.
Le régime évolue peu à peu de façon à se mettre en accord avec les standards internationaux. Une Constitution en cours d’élaboration doit permettre de passer à une monarchie constitutionnelle.
Comme les autres pays himalayens, le Bhoutan est riche de ses réserves d’eau et de son potentiel hydroélectrique, ce qui pourrait lui permettre de se procurer les devises indispensables à son développement.
Mais les déséquilibres de plus en plus marqués entre l’Est et l’Ouest, entre jeunes et vieux, entre paysans et nouvelle classe moyenne, entre émigrés et bhoutanais de souche, etc. risque de conduire à un scénario explosif comme celui que l’on constate par exemple en Chine et au Népal. La Chine peut être tentée de s’en servir pour sponsoriser des mouvements maoïstes dans l’est du pays, dans le but de conduire à l’éclatement du pays.
Il sera donc de la responsabilité du prince héritier, formé en Angleterre et qui doit être investi en 2008, d’arriver à conduire une modernisation prudente et mesurée, mais qui n’oublie personne. L’Est du pays, notamment devra être désenclavé (routes, héliports) et bénéficier des grands travaux d’infrastructures (barrages électriques, hôpitaux, écoles, …) nécessaires pour renforcer l’appartenance à la communauté nationale. Dans le cas contraire, le ‘Paradis Perdu’ que constitue le Bhoutan aux yeux de certains, risque fort de se transformer en un chaudron bouillonnant, comme tant d’autres avant lui.
Tourisme.
Disons le tout de suite, visiter le Bhoutan n’est pas donné à tout le monde (actuellement seulement 5000 touristes par an environ). Les tarifs sont élevés (compter 4500 à 5000 euros pour 2 petites semaines) de façon à restreindre le flot d’entrée à une population aisée. Les infrastructures hôtelières et routières ne sont en effet pas adaptées à un tourisme de masse, qui dénaturerait profondément l’ambiance décalée de la contrée. Il est par ailleurs obligatoire de passer par une agence de voyage agréée et de payer d’avance (tarifs fixés par le gouvernement d’au moins 200$ par jour, incluant guides, logement, repas, transports intérieurs), pour obtenir un visa et les autorisations pour se déplacer à l’intérieur du pays (contrôles systématiques à chaque changement de province).
La zone reste néanmoins incontournable pour qui voudrait se faire une idée d’une nation entrée dans la ‘modernité’ il y a seulement 50 ans, à condition de faire l’effort (longs trajets, confort sommaire) de pénétrer le plus possible au coeur du pays, le plus authentique.
L’accueil est toujours chaleureux et sincère, pour peu qu’on n’aille pas à l’encontre des coutumes locales (respect du roi, de la religion et des superstitions courantes).
La cuisine, essentiellement végétarienne, est très par contre répétitive et ne constituera pas un des intérêts du voyage, sauf pour ceux qui ont besoin de perdre un peu de poids.
L’altitude élevée nécessite par contre de ne pas avoir de problèmes cardiovasculaires (une vingtaine de touristes y décèdent chaque année, suite au mal des montagnes ou à des efforts physiques trop importants pour eux) et de se protéger du rayonnement ultraviolet très important.
Shopping.
Pas grand-chose à ramener, les seuls produits dignes d’intérêt produits par l’artisanat local étant relativement chers. On notera néanmoins:
· les objets religieux (thankas, peintures, sculptures, …) quoique assez proches de ce qu’on trouve dans le reste de la zone himalayenne.
· des vestes féminines en soie (portées traditionnellement par-dessus la robe).
· des objets en bambous tressés.
Les philatélistes n'oublieront pas par contre de se rendre à la Poste centrale de Timphu, où ils trouveront un choix conséquent de très beaux timbres de collection et d’enveloppes premier jour.
Lexique (Dzongkha, langue nationale d'origine tibétaine):
. Chorten: monument commémoratif bouddhiste (= stupa).
. Druk: Dragon.
. Drukpa: école religieuse locale.
. Dzong: Forteresse-Monastère.
. Gho: vêtement masculin traditionnel en coton ou en soie.
. Gompa: monastère.
. Khenpo: abbé d'un monastère.
. Kira: vêtement féminin (pièce de tissu enroulée et tenue par des épingles).
. La: col montagneux.
. Lhakhang: temple.
. Rinpoche: "Grand Précieux" (titre honorifique donné à un maître religieux).
. Thanka: peinture sur tissu.
. Toego: veste, en général en soie, portée par dessus la Kira.
Quelques informations complémentaires ci-dessous.
Bibliographie:
. "Le Bhoutan : Au plus secret de l'Himalaya": de Françoise Pommaret (Gallimard Découvertes).
. "Le Bhoutan : Voyage au pays de Bouddha": de Michaël Pitiot.
. "Bhoutan": de Françoise Pommaret (Guide Olizane).
. "Bhoutan: Le temps d'un Royaume": d'Olivier Föllmi (Photos du spécialiste de l'Himalaya).
Cinématographie:
. "Little Bouddha" (1997) de B.Bertolucci: tourné en grande partie au Bhoutan.
. "La Coupe" (1999): la coupe du monde de football 1998 vue, avec beaucoup d'humour, d'un monastère bhoutanais.
. "Voyageurs et Magiciens" (2004): sorti en Dvd en 2005 (voir "DvdCritiques").
Infos - Web:
. Office du Tourisme Bhoutanais.
. Sur "Wikipepia".
. Sur le site de "l'Université Canadienne de Laval"
. "La Maison des Himalayas": faits et chiffres.
. "Easy Voyage": Informations pratiques .
. "Les Amis du Bhoutan": association franco-bhoutanaise.
. "Amnesty International": encore des progrès à faire, mais la situation s'améliore.
. "Reporters Sans Frontières": une situation difficile due au monopole royal de l'information.
. Le "Bonheur National Brut": une mesure du bien-être de la population.
Photoramas:
. Sur "MarcoPoloNet": photos d'un voyage effectué en avril 2001.
. Sur "Northwest Summit": infos et photos d'un voyage fait en 2005.
. Sur "Tour du Monde 2006 2007" : récit et photos d'un circuit/trek de 4 semaines.
. Mes photos sur PicasaWeb.
Le Bhoutan en France:
. Le "Temple des Mille Bouddhas" (Dashang Kagyu Ling) et l'ex-pavillon du Bhoutan à l'exposition universelle de Hanovre (Allemagne) en 2000, à La Boulaye (Saône & Loire): construits et décorés par des artistes bhoutanais.
. la "Maison du Bouthan" à Paris: boutique d'objets artisanaux buthanais.
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25/03/2006
La Planète Blanche
Un Monde qui perd le Nord en silence.
Après les manchots de l’Antarctique, cap sur le Grand Nord (de la toundra à la banquise, au Canada et au Groenland) pour ce nouveau documentaire animalier dans la lignée de "Microcosmos", "Le Peuple Migrateur" ou "La Planète Bleue". Le film suit les usages du genre, à savoir un cycle d’une année illustré par les grands moments (naissances, migrations, chasses) de la vie de quelques espèces photogéniques (ours blancs, loup, renard, caribous, boeufs musqués, baleines, belugas, narvals, phoques, morses, guillemots, oies, pieuvres, méduses, etc). Les images sont superbes, quelquefois inédites (naissance des oursons, allaitement d’un morse sous l’eau, danses des belugas, …).
La musique de Bruno Coulais, inspirée de thèmes indiens est ici particulièrement bien adaptée.
Mais le commentaire est réduit à sa plus simple expression, ne débitant que des banalités. Il faut même attendre le générique de fin pour connaître le nom de certaines espèces présentées. Jean-Louis Etienne ne fait que jouer les utilités, alors qu’il aurait pu beaucoup apporter au film du fait de son expérience du milieu polaire.
Ceux qui espéreraient en apprendre un peu plus sur les problèmes liés au réchauffement de la planète en seront également pour leurs frais. Le sujet est expédié en une phrase à la toute fin du film. Impasse totale également sur les habitants de ces régions (Inuits) progressivement chassés de leur habitat traditionnel à cause de la fonte du permafrost et de la banquise.
Dommage! On ira le voir quand même pour les images et la musique, mais il faudra compléter par d’autres documentaires un peu plus sérieux pour des commentaires un peu plus pertinents.
Note: 6/10
Compléments :
> Fiche Cinéfil.
> Site du film.
> Critiques sur "LeMonde", "EcranNoir", "Mulderville", "DvdCritiques".
> Le réchauffement des pôles sur le "Magazine de la Recherche Européenne".
> Le point de vue de Jean-Christophe Victor ("Le Dessous des Cartes", Arte).
> Sur les blogs: "BlogueNotes".
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