22/05/2009
Beautés Divines (Espace des Arts Mitsukoshi)
Ce mois ci, démarrage de la nouvelle exposition estivale de l’espace Mitsukoshi-Etoile, consacrée cette fois ci à la peintre Rieko MORITA, pour la première et unique fois hors du Japon. Malgré la crise, il se trouve encore quelques sponsors avisés désireux de faire partager au public la quintessence de l'art traditionnel japonais.
Bien que n'étant pas (pas encore ?) 'Trésor National Vivant', Rieko Morita est une des rares femmes spécialiste du Nihon-ga sur panneaux de bois, et s'est vu décerner récemment l'insigne honneur de décorer 4 panneaux du pavillon résidentiel du temple Rokuon-ji de Kyoto. Ces portes coulissantes en bois de cyprès ont été démontés pour l'occasion et sont la principale attraction de l'exposition actuelle.
Outre une sélection de ses dernières œuvres consacrées à la classique 'peinture de fleurs', qui mettent en exergue son exceptionnelle maîtrise technique, on trouvera également des portraits de femmes, plus à même de toucher le public occidental. Faisant montre d'une grande sensibilité, ces tableaux évoquent aussi bien les Maikos du quartier de Gion que les lolitas kawaï de Shibuya ou d'Harajuku, ou d'exotiques danseuses balinaises.
Quelque soit le sujet, on appréciera la mise en scène du modèle dans un décor toujours très floral, avec des arrière-plans très travaillés et les couleurs chatoyantes permises par les pigments minéraux.
En bref, une exposition aussi indispensable à voir que la floraison des cerisiers au printemps dans un jardin japonais.
Compléments :
> L'expo sur le site de l'Espace des Arts Mitsukoshi.
> Le site de Morita Rieko et la galerie de ses oeuvres (53 représentées).
> D'autres tableaux de Rieko Morita sur la Galerie Shinseido.
> L'expo sur le web: Agraphes&Fanfreluches, Pigments&ArtsDuMonde, Dandylan, Artscape, Blogart, ToutPourLesFemmes, MonAmourPourLeJapon.
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15/05/2009
Darwin et Bouddha
De l'Origine des Espèces à l'Evolution de l'Homme.
Le 12 février dernier a été l'occasion de fêter le bicentenaire de la naissance de Charles Darwin, et l'anniversaire des 150 ans de la publication de son ouvrage majeur: "De l'Origine des Espèces".
Pas besoin de revenir sur l'importance de l'oeuvre du naturaliste anglais et des impacts qu'elle a eu dans la société rigoriste de son époque. Il suffit de voir encore les réactions de tous les extrémistes religieux (juifs, chrétiens, musulmans, hindouistes, ...) qui continuent de le vouer aux gémonies et à défendre farouchement la lecture au pied de la lettre de leurs écrits sacrés.
Côté Bouddhisme, la situation est heureusement plus saine. Le Bouddha historique n'ayant jamais voulu répondre aux questions non liées au Dharma, le canon bouddhiste ne possède pas de théories fumeuses sur l'origine de l'Homme et son évolution.
Le parcours de Darwin et de Bouddha possède par contre d'intéressantes similitudes. Destinés à des carrières qu'ils n'avaient pas choisies (roi, prêtre), ils ont tous les 2 quitté leur famille de longues années pendant lesquelles ils ont élaboré leurs théories qui ont révolutionné leurs époques. Les observations qu'ils ont faites les ont conduit à remettre en cause leur vie, et à rechercher la Vérité de façon méthodique jusqu'à l'obtention d'un résultat inattaquable.
Par ailleurs, les travaux Darwin ne se résument pas à la rédaction de l'Origine des Espèces. Loin des procès d'intention qui lui sont faits sur un plan politique, Darwin a toujours milité pour l'égalité de droit entre les hommes, et la continuité de nature entre l'Homme et l'animal.
Ces pensées sont plus particulièrement développées dans ses ouvrages ultérieurs, "La Filiation de l'Homme" (1871) et "L'Expression des Emotions" (1872).
La réédition de ce dernier ouvrage à l'initiative du psychologue Paul Ekman, le conduit d'ailleurs à signaler les nombreuses analogies entre les vues de Darwin sur la compassion et la moralité, avec les conceptions du bouddhisme tibétain, analogies reconnues également par le Dalaï-Lama (voir articles en anglais plus bas).
La fin du 19-ième siècle est en effet la (re)découverte du Tibet par les occidentaux, et Darwin qui a collationné énormément de preuves pour étayer ses théories n'est apparemment pas resté à l'écart de ce mouvement. Un de ses meilleurs amis, Joseph Hooker, a voyagé jusqu'au Tibet en 1847, et correspondait régulièrement avec Darwin. La femme de Darwin, Emma, était également fascinée par le Bouddhisme. Elle décrivit une fois un petit-fils comme étant le "Grand Lama", puisqu'il était si calme et solennel.
La Sélection Naturelle n'est pas le triomphe du plus fort, comme elle est souvent présentée de façon caricaturale, mais la survie des plus adaptés à leur environnement. L'Altruisme et la Compassion peuvent alors être des stratégies gagnantes pour les populations qui les pratiquent. Une mère qui protège ses petits, un chef de harde qui attaque une meute de prédateurs au péril de sa vie pour permettre au troupeau de s'échapper sont des comportements largement répandus dans la Nature. Toutes les civilisations basées sur la force brute ont fini par s'écrouler, alors que bien des communautés de peuples émigrés traversent les siècles grâce à l'entraide et la solidarité entre leurs membres.
Pourquoi Darwin est-il reconnu comme étant le Grand Maitre de la pensée évolutionniste, alors que les idées qu'il a développé étaient déjà en grande partie dans l'air du temps ? Sans doute parce qu'il a su les systématiser et les présenter d'une façon inattaquable. Il y a eu un avant et un après Darwin, comme il y a eu un avant et après Newton ou Einstein. Brusquement, la porte s'est ouverte sur le soleil de l'extérieur et toutes les autres théories bancales se sont écroulées d'elles-mêmes (malgré les résurgences ponctuelles de certains délires créationnistes, toujours réfutés par les travaux des scientifiques néo-darwiniens).
Il n'y a malheureusement pas grand chose d'intéressant en français sur le sujet, mais on pourra utilement lire les quelques références suivantes (en anglais):
- "Charles Darwin 'may have been inspired by Tibetan Buddhism'", "Charles Darwin the Buddhist?" et "Buddhism seen through the Darwinian lens" sur Buddhist Channel.
- "The origins of Darwin's theory: It may have evolved in Tibet" sur The Independant (UK).
- "Viva La Evolución!" chez Not2wo.
- "Creation Evolution Headlines"
- "The Complete Works of Darwin Online".
En français, le site de référence est celui de l'Institut Charles Darwin International par Patrick Tort, l'auteur de: "Darwin et la Science de l'Evolution" (Découvertes Gallimard).
Voir aussi: "L'Entraide, un facteur de l'Evolution" (1902) de Pierre Kropotkine.
Et perdus au milieu d'une multitude de sites intégristes, les quelques réflexions intéressantes suivantes:
- Association Fabula, contre le communautarisme, l'intégrisme et l'obscurantisme.
- Hominidés, les évolutions de l'Homme.
- Mute!, matériaux pour une théorie de la Mutation.
- Darwin et la Fraternité.
A signaler également le livre de Charles Fisher: "Buddha's Way Through Darwin's World", présenté par l'auteur dans la vidéo suivante (1h15, chapitrée):
Et pour le plaisir, quelques représentations 'évolutionistes' du Samsara:
20:00 Publié dans Actualité, Bouddhismes, Sciences | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : darwin, bouddhisme, sciences, evolution | Imprimer
09/05/2009
Maria-Magdalena (Wayn Wash III) de Wayn Traub
Rituels et Déca-Danse.
Wayn Wash III: 3-ième partie du cycle comprenant "Maria Dolores" (2002) et "Jean-Baptiste" (2004), mais théoriquement indépendante du récent "NQZC" (2006).
A se fier au livret et au dossier de presse, c'est de la Danse [1], ça parle de Jean-Baptiste (annonciateur du Messie) et de Marie-Madeleine (disciple de Jésus, sinon plus), Wayn Traub serait affublé d'un masque d'oiseau (alors qu'il est seulement maquillé) et serait le chef d'orchestre d'un opéra initiatique.
Sur scène, on voit plutôt un démiurge proche de Faust, évoquant le retour de démons et de femmes castratrices (Salomé, ...), une danse des 7 voiles effectuée par des nonnes asiatiques [2], une société en déclin gangrenée par le consumérisme et la prostitution, des tentatives de retour à la mer/mère (suicide océanique, immersion dans une grotte préhistorique, réincarnation d'un soldat mort).
On y parle de sacrifices rituels, de manipulations médiatiques, de la peur comme fondement du système religieux et social, des différences entre les 2 hémisphères du cerveau, de l'opposition entre un 'Moi' surdéveloppé et un 'Nous' occulté, de l'abandon du sentiment religieux et de ses lieux d'exercice (cimetière abandonné, abbaye à vendre), de l'adoration du Vice au détriment de la Vertu, de l'approche de la Fin du Monde et de l'absence de réponses apportées par les religions officielles, du rôle de l'Art dans le devoir de Mémoire.
L'ensemble est rythmé par une dizaine d'enregistrements vidéo d'origines diverses, censés apporter un point de vue différent à la démonstration (sic).
Wayn Traub assure les transitions, oscillant malheureusement entre un sérieux prophétique et un second degré goguenard.
Le spectacle ne semble pas encore très figé, puisque dans certains pays on ne voit/verra pas exactement la même chose (Cf. à Glasgow où on parle aussi d'un archéologue cherchant une statue de Salomé, d'un exorciste colombien et d'un chanteur aveugle dans un couvent, le tout sur 3 écrans).
En bref, la Performance ne semble pas complètement finalisée, et ne peut que dérouter ceux qui ne connaissent pas déjà l'oeuvre protéiforme de Wayn Traub. Il aurait été préférable de ne la présenter que dans quelques années après avoir réussi à en faire un montage un peu plus digeste. Dans l'état actuel, on est loin des chefs d'oeuvre absolus que sont "Maria Dolores" et "NQZC".
Les différents participants sont par contre toujours d'un excellent niveau, que ce soit la troupe belge, les invités de prestige (Simonne Moesen, Omar Porras, Gabriel Rios, ...) ou l'ensemble des acteurs et danseuses chinois.
Un sans faute également pour la partition de Jaan Hellkvist, particulièrement envoutante et bien adaptée au contexte.
Note: 6/10
[1]: Ceux qui ont l'habitude de voir du Wayn Traub savent pourtant que ses productions sont toujours empreintes d'un mélange complexe de TOUS les arts scéniques et multimédias. A croire que les programmateurs ne sont pas capable d'envisager autre chose que le Théâtre OU la Danse OU la Musique. L'Opéra de Pékin, ça se classe dans quelle catégorie ?
[2]: Référence au "Couvent de la Bête Sacrée" et à tout un cinéma d'exploitation érotico-religieux ?
Compléments :
> Le spectacle sur le site du Théatre de la Ville et de la ToneelHuis.
> Le site de Wayn Traub.
> Les analyses et critiques de LaLibreBe, DeMorgen, Evene, ResMusica, Telerama, Froggys, Cokoladicka, BienCulturel.
20:00 Publié dans Croyances & Religions, Sur les Planches | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : culture, théatre, opéra, belge | Imprimer
18/04/2009
Malte (Malta)
7000 Ans d'Histoire sur 316 Km2.
Parmi les derniers pays arrivés dans l'Union Européenne, Malte est le plus petit mais est pourtant riche d'une Histoire multi-séculaire. Ile sacrée au néolithique, lieu de séjour d'Ulysse auprès de Calypso, chrétienne depuis le naufrage de St.Paul en 60, colonisée successivement par les phéniciens, les grecs, les carthaginois, les romains, les arabes, les croisés, Malte finit par devenir le vaisseau amiral de l'Ordre de Malte, ordre hospitalier destiné à accueillir les pélerins en route vers la Terre Sainte et à combattre les menaces ottomanes et barbaresques.
Passé dans l'orbite britannique après une brève occupation française napoléonienne, l'archipel gagne son indépendance à la suite de la 2ième Guerre Mondiale et s'intègre progressivement dans l'UE.
Véritable 'melting pot' (8 nationalités composaient l'Ordre, la langue mélange les racines sémitiques, l'alphabet latin et les mots des colonisateurs successifs), la population reste néanmoins étonnamment homogène, unie autour de ses valeurs et son mode de vie.
Temples préhistoriques, cités médiévales et baroques, restes d'architectures militaires se mélangent à des paysages superbes, malheureusement menacés par la sécheresse, l'érosion, la surpopulation et la pollution.
Plaque tournante du commerce méditerranéen grâce à sa flotte et à ses ports, l'archipel conserve néanmoins une influence politique largement supérieure à sa superficie, que ce soit dans son refus acharné de l'avortement dans les directives européennes ou dans ses relations privilégiées avec la Libye.
Quelques informations complémentaires ci-dessous.
Bibliographie:
. "Guide Malte" (Petit Futé).
. "Les Chevaliers de Malte, des Hommes de fer et de Foi" de Bertrand Galimard Flavigny (Gallimard Découvertes).
. "Le Fabuleux Destin de Malte" de Didier Destremau (Ed. du Rocher).
. "Le Pendule de Foucault" de Umberto Ecco (Livre de Poche).
Cinématographie:
. "Le Faucon Maltais" de John Huston (1941) avec Humphrey Bogart.
. "Malte, Histoire de Roc", documentaire de Pierre Brouwers (Découvrir le Monde, TF1 Video).
Discographie:
. Les albums du groupe neo-traditionnel "Etnika".
Infos - Web:
. Sur Wikipedia et WikiTravel.
. Sur les sites de Visit Malta, Heritage Malta, Visite Malte, ile-de-malte, EyeMalta.
. Malte vue de France: comme touriste ou comme expatrié.
. Dossier Malte sur le site de "l'Université Canadienne de Laval".
. Le site de l'Ordre de Malte.
. Informations pratiques chez EasyVoyage, LeRoutard, LonelyPlanet, EuropaPlanet, L'Internaute.
. Euros maltais sur le site de la BCE.
. Cartes et documents sur LexiLogos.
. Chez "Clio": dossier culturel sur Malte.
. Carnets de Voyage sur e-voyageur.com, BoutsDuMonde, I&B Cousinie.
Photoramas:
. "Malta Travel Photos" sur Igougo.
. "Photos Malte sur Flickr.
. "Malte2008 d'Aline", "Francis Janv.2009", "Françoise Malte Mai 2008/1 et "Malte Mai 2008/2", "Jean-Claude Avril 2008", "Kapadoky Janv.2008", "Michel Mai 2006", "Marcellin Juin 2007", "4 Niçois à Malte Juin 2008" sur PicasaWeb.
. Mes propres photos sur PicasaWeb:
Malte 2009 |
et Joomeo:
20:00 Publié dans Le Village Global, Voyages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyages, europe, malte | Imprimer
11/01/2009
Che: l'Argentin (The Argentine) de Steven Soderbergh
La Guérilla Cubaine, Théorie et Pratique.
Après l’excellent "Carnets de Voyage" de Walter Salles (2004), deuxième étape dans la vie de l'icône révolutionnaire qu'est Ernesto 'Che' Guevara.
A la lecture de nombreuses critiques vues ici ou là, je commençais à craindre que le premier volet de ce diptyque ne soit raté, et que l’industrie cinématographique américaine n’ait une fois de plus massacré le récit de la vie d’un des personnages les plus mythiques du 20ième siècle.
Il n’en est rien. Il faut rendre hommage à Soderbergh et à son équipe d’être resté fidèle aux écrits du ‘Che’, sans céder aux pressions de toutes sortes. Inspiré par les propres écrits de Guevara, le film se révèle passionnant de bout en bout, malgré sa relative longueur.
Certes, ce n’est pas un 'film d’action', ce que regrettent apparemment les aficionados des ‘blockbusters’ hollywoodiens. Mais qui de sensé s’en plaindrait.
Les "Carnets de Voyages" s’intéressaient à l’éveil idéologique du jeune médecin, découvrant la misère du sous-continent et l’exploitation de la population par une minorité privilégiée.
"L’Argentin" en constitue le prolongement, décrivant son passage à l’acte et la théorisation de ses actions.
Le ton est plutôt doctoral, alternant les cours théoriques professés à la tribune de l’ONU, lors d’interviews journalistiques, de sauteries mondaines ou de formations de jeunes recrues, avec la pratique du terrain lors d’épisodes dans la Sierra Maestra, puis la région de Santa Clara.
L’aspect du film est donc très didactique, sans être trop scolaire, ce qui semble gêner ses détracteurs. Les mêmes dénigreront sans doute tout autre ‘biopic’ qui ne serait ni une simple évocation filmée, ni une œuvre de propagande (dans un sens ou dans l’autre).
Au delà de la vie du Che, le film parle surtout des conditions d’une révolution réussie, de la nécessité d’une forte implantation locale, de l’impossibilité d’une dictature de se maintenir dans la durée, malgré l’appui de quelque Grand Frère (ici, l’Oncle Sam).
Il aurait pu noircir encore plus la situation locale en en rajoutant sur le régime de Batista, ses accointances avec la Mafia, les nombreux tripots et bordels pour militaires et touristes yankees. Il ne le fait pas.
Pas plus qu’il ne parle de certaines zones d’ombres du Che, régulièrement mises en avant par les anti-castristes pour essayer de le discréditer. Toute guerre de libération a toujours eu des à côtés pas très reluisants, n’en déplaise aux nombreux donneurs de leçons qui ne connaissent pas toujours leur propre Histoire, et sont souvent très complaisants avec les dictateurs de tous bords. On en a eu malheureusement encore de nombreux exemples pendant l’année écoulée (Chine, Proche et Moyen-Orient, Afrique, Russie, …).
Le film est donc plutôt équilibré de ce point de vue là.
Il préfère mettre l’accent sur l’aspect politique et militaire, rappelant que le mouvement castriste était d’abord et avant tout un mouvement anti-impérialiste et anti-colonialiste, qui ne se rapprocha des mouvements communistes que dans un deuxième temps, par pur opportunisme. De nombreuses références à José Marti, héros de l’Indépendance contre le pouvoir colonial espagnol émaillent d’ailleurs tout le début du film.
Finalement, loin du portrait hagiographique décrié par certains, c’est une belle leçon d’Histoire que devraient méditer ceux qui croient encore pouvoir imposer un nouveau régime de l’extérieur. Les pérégrinations ratées de Guevara au Congo et en Bolivie montrent d’ailleurs qu’on peut se tromper soit même sur les possibilités de déroger aux règles.
L’interprétation de Benicio del Toro mérite en tout cas son prix reçu à Cannes, le reste du casting ne déméritant pas. Une mention particulière à l’acteur incarnant Castro (Demian Bichir), mais également aux nombreux figurants (mexicains ?, portoricains ?) ayant su faire revivre la situation de l’époque.
Vivement le prochain, et nécessairement dernier épisode.
Hasta Siempre, Comandante !
Découvrez Tradicional Habana!
Note : 8/10
Compléments :
> Le site du film.
> Le Dossier Pédagogique de l'Agence Cinéma Education.
> A Lire: "La Guerre de Guérilla" et "Souvenirs de la Guerre Révolutionnaire Cubaine".
> Questions-réponses sur DrapeauRouge.
> Les critiques de CommeAuCinéma, Telerama, Excessif, Fluctuat, KrinEin, AVoirALire, ZéroDeConduite, CritiquesClunysiennes, BlogCulturel, Barberousse, JanAbbie, BebeAlien.
20:00 Publié dans Cinémathèque, Destins, Ecrans Larges, Ethiques & Politiques, Le Village Global | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, histoire, amériques | Imprimer